13 à table ! 2018

Des écrivains s'engagent !

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Le pitch

13 à table ! pour célébrer l'amitié

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Françoise BOURDIN • Michel BUSSI • Maxime CHATTAM • Adélaïde de CLERMONT-TONNERRE • François d'EPENOUX • Éric GIACOMETTI • Karine GIEBEL • Christian JACQ • Alexandra LAPIERRE • Marcus MALTE • Agnès MARTIN-LUGAND • Romain PUÉRTOLAS • Jacques RAVENNE • Leïla SLIMANI

Mon avis

13 à table !, vous devez le savoir, est une opération caritative qui, chaque année depuis 2017, mobilise le monde littéraire. L'idée ? Proposer aux lecteurs un recueil de nouvelles en format poche (merci à Pocket !) au prix modeste de 5€.

Chaque volume acheté donne lieu à un reversement au profit des Restos du coeur permettant à la structre créée par Coluche de distribuer 4 repas gratuits à ceux qui en ont vraiment besoin.

13 à table !, c'est aussi l'occasion de mettre en avant un genre littéraire largement sous représenté en France : la Nouvelle, avec un grand N.

L'art de la nouvelle, si important dans le monde anglo-saxon, reste bizarrement peu considéré en France, qui est pourtant la patrie du plus grand novelliste de l'histoire de la littérature, Guy de Maupassant.

Deux excellentes raisons, donc, d'acquérir ce petit recueil que vous lirez peut-être comme moi, avec plaisir,  dans les transports en commun, où la lecture fragmentée est idéale.

Mais sur le plan littéraire, soyons franc : est-ce que l'objet présente un quelconque intérêt ?

Il y a, certes, dans la liste des treize auteurs, une large majorité d'hommes et de femmes très connues, très "vendeurs" (la liste est dans le pitch), mais tous ne sont pas reconnus avant tout par la qualité de leur plume...

Ma réponse de normand sera : oui et non. Le principe d'un tel recueil est, toujours, de présenter des textes d'une qualité hétérogène. C’est le cas ici.

Certaines nouvelles sont faibles sur la forme, d’autres sur le fond. Certains s'essayent à l'art de la nouvelle "à chute", à l'anglo-saxonne (une révélation dans les dernières lignes "retourne" le sens de l'histoire en surprenant le lecteur); le résultat est souvent un peu décevant pour un lecteur chevronné, qui aura deviné le "truc" avant la fin.

D'autres nouvelles privilégient le fond, l'ambiance, le thème, le message. Là, c'est la qualité de narration qui fait la différence...

Je me contenterais, parmi ces dernières, de distinguer deux textes qui me semblent sortir largement du lot. La nouvelle de Karine giebel, L'escalier, et celle de Agnès Martin-Lugand, Le monde est petit.

Elles ont un point commun : ce sont deux feel good novels. Des textes porteurs de valeurs humaines et d'un message émenament positif sur la vie, qui va exactement dans le sens de celui développé par Coluche quand il a créé les restos du coeur.

Jolie message, mais délivré avec douceur, élégance, et sans aucune mièvrerie. Bravo pour ces deux auteures.

Rien que pour elles deux, il faut acheter plusieurs exemplaires de ce recueil, et l'offrir au tour de vous !

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