La chevauchée vers l’empire

L'épopée de Gengis Khan - 3

Conn Iggulden

Pocket

Partager sur :

Le pitch

La Chine compte ses morts et Gengis les tributs qu'elle lui a versés... Sa gloire est immense ; son orgueil, incommensurable.

Aussi lorsque le shah Mohammed ose lui renvoyer les têtes de ses émissaires, le vieux chef n'hésite-t-il pas à longtemps à lancer ses troupes à l'Est, en une grande cavalcade vengeresse. Des hordes de Mongols s'abattent bientôt sur Samarkand - où les attendent chameaux et éléphants.

Un combat bien innocent, comparé aux intrigues de succession qui menacent la yourte du grand khan...

Mon avis

3ème tome de la trilogie consacrée à Genghis Khan  par Conn Iggulden (qui, contrairement aux apparences, n'est pas scandinave, mais britannique !) .

Le lecteur, scotché depuis plusieurs centaines de pages par cette reconstitution du destin de ce personnage hors norme (lire Le loup des plaines et Le seigneur des steppes), se précipite sur La chevauchée vers l'empire pour savoir comment cela va se terminer, tout ce bazar. Mal forcement, par la mort du héros, mais comment ?

Lorsque le volume démarre, Genghis Kahn est désormais le maître du monde connu.

Son armée est immense (près de 200 000 personnes, au XIII°  siècle !), il s'appuie sur ses trois fils et une organisation sans faille pour diriger son peuple vers de nouvelles conquêtes car il sait que, pour maintenir l'unité, il doit continuer à avancer.

Plus loin, encore plus loin : la vie de Genghis Kahn est une conquête du monde perpétuelle, mais c'est bien aussi une fuite en avant...

Le plus étonnant est que ce peuple incroyable conquiert, mais ne se soucie absolument pas de consolider ses conquêtes pour en faire un empire structuré et pérenne !

Le guerrier est vieillissant, mais il n'a rien perdu de sa fougue et de sa cruauté.

Alors, direction l'ouest... les mongols vont déferler jusqu'en Iran. Avec des choix dramatiques, des risques insensés. Jusqu'à la fin et des pages émouvantes.

Le lecteur retrouve toujours le même souffle narratif, la même qualité de mise en scène de multiples personnages sans doute caractérisés de manière un brin excessif mais c'est ce trait forcé qui permet de les faire vivre en quelques pages.

Jusqu'au bout, la sage historique est un vrai Tourne Page.

Merci Conn Iggulden.

Et dire que je viens de découvrir qu'il a ensuite écrit une saga en cinq tomes sur Jules César ! Vite ! Vite ! La suite !

Acheter sur Amazon

Du même auteur