Les derniers jours du condor

James Grady

Rivages/Noir

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Le pitch

Traumatisé par des missions à haut risque, l'agent connu sous le nom de code de "Condor" a été interné dans un hôpital psychiatrique secret de la CIA. Libéré, il travaille aujourd'hui à la bibliothèque du Congrès. Deux agents chargés de sa réinsertion, Peter et Faye, s'assurent périodiquement qu'il prend ses traitements et ne fait pas de vagues.

Un soir, en rentrant chez lui, le Condor trouve Peter égorgé et crucifié au-dessus de sa cheminée. "Rien de tel qu'un tableau dément pour faire porter le chapeau à un dingue", se dit-il. Ses vieux réflexes reprennent le dessus ; il rassemble quelques affaires et prend la fuite. Le cauchemar de sa jeunesse recommence.

Le Condor est de nouveau un homme traqué qui va devoir vendre chèrement sa peau dans les rues kafkaïennes de Washington. Son salut viendra peut-être des femmes qui vont croiser sa route...

Mon avis

Aaaargh ! Damned ! Je me suis fait avoir ! Doublement !

Dans un premier temps, en achetant ce roman, attiré par la couverture (splendide !) en le confondant avec Les 6 jours du condor, écrit par le même auteur quarante ans plus tôt, et que j'étais ravi de découvrir sur le tard.

Dans un second temps, en découvrant que ce roman récent, enième essai de James Grady pour poursuivre (surfer ?!) sur le succès international du film tiré de son propre bouquin, est quasiment illisible !

Est-ce un problème d'écriture ? Ou un problème de traduction ? Et un problème d'édition ? Je penche un peu pour un mixte des trois solutions. Mais le résultat est là : ce roman est une daube !

Style haché, narration parfois à la limite de la cohérence et de la compréhension, jeux d'écriture avec différentes polices de caractère, absence totale de sauts de ligne entre les scènes situées dans différents lieux et à différents moments, ponctuation aléatoire, traduction lourdingue : n'en jetez plus, le texte est un festival de catastrophes.

Imaginez, là-dessus, la propension de l'auteur (du traducteur) a "cracher" des phrases absolument interminables et mal ponctuées ( page 58: phrase de 13 lignes et page 59 : 12 lignes), et vous comprendrez  pourquoi je n'ai pas dépassé le quart du roman.

Et pourquoi j'écris cette critique, afin de vous éviter la même erreur que moi : n'achetez pas, fuyez !

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