Il y a un sorcier à Champignac

André Franquin

Dupuis

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Le pitch

Champignac ! Champignac a ses spécialités de pays. Son lapin digne de Lewis Carroll, sauf qu'il est grand comme un homme. Ses cochons bleus à pois noirs. Ses veaux qui meurent de vieillesse à peine nés. Et puis, bien sûr, ses champignons lumineux !

Marmite pleine d'étoiles, anneaux sertis d'hydrogène ou krypton tombé des abysses de l'océan glacial ? Drôle de phénomène en tous cas.

Faut-il y voir l'action de Sa Grandeur le comte de Champignac, constructeur-inventeur de talent, ou l'oeuvre diabolique d'un sorcier au cerveau vénéneux ? Mystère ! Bien malin qui s'y retrouvera...

Mon avis

2e tome des aventures de Spirou dessinées par Franquin.

La lecture de cette première histoire longue d'un "seul tenant", en 56 planches, est stupéfiante : lancez-vous, et vous verrez comment, page après page, Franquin va trouver son style.

Cela démarre par une première planche encore maladroite, très proche de celles qu'il avait dessinées auparavant : au début de l'histoire, le trait est encore celui observé lors de la passation du témoin Spirou avec Jijé.

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Il y a un sorcier à Champignac

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Près de soixante planches plus loin, cela s'achève par des dessins peu différents de ceux que l'on trouve dans les chefs-d'oeuvre qui vont suivre, même si certains personnages (comme Fantasio ou le Comte de Champignac) vont continuer à évoluer physiquement.

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Il y a un sorcier à Champignac

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Par contre, l'histoire n'est pas encore au top, mais on prend un plaisir fou à voir s'installer tous le cadre et les personnages de Champignac.

Une histoire sympathique, apparemment un peu naïve, mais qui traite mine de rien par la bande le sujet de la différence et de l'exclusion (sujet un tout petit peu d'actualité, n'est-ce pas ?)

A lire, absolument, pour bien comprendre comment Spirou est devenu une star de laBD.

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