Le cadavre dans la rolls

Michael Connelly

Seuil

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Le pitch

Un producteur véreux est retrouvé mort dans le coffre d'une Rolls. La veuve semble indifférente à la nouvelle et la mafia constitue un coupable un peu trop évident.

Et si des policiers haut placés étaient impliqués ? De Los Angeles à Las Vegas, personne ne semble pressé d'aider Harry Bosch dans son enquête...

Mon avis

Le plus fascinant chez Michael Connelly, c'est son univers.

Sa richesse est telle que lorsque, par malheur, l'intrigue n'est pas absolument passionnante, le lecteur est tout de même immergé au point qu'il se laisse emmener avec plaisir jusqu'à la dernière page.

C'est le cas pour Le cadavre dans la Rolls.

L'intrigue n'est pas mauvaise, il y a de nombreux rebondissements, mais le lecteur n'est jamais complètement "embarqué".

Par contre, Connelly applique les codes d'une intrigue aussi réaliste que possible.

Chez lui, le flic n'est pas un super-héros, il progresse lentement, il perd un temps fou sur des petits détails ou sur des tâches administratives; si l'on devait calculer combien de temps son héros passe de temps à se déplacer en voiture dans L.A., on aboutirait à des chiffres étonnants !

Si vous achetez cet excellent roman - ce que je vous invite à faire, bien entendu ! -, vous prendrez un plaisir fou à suivre Harry Bosch, ce personnage récurrent que l'on retrouve dans les 3/4 des romans de Connelly.

Bosch n'est qu'un "héros ordinaire" (à l'exception de son vrai prénom : Hyeronimus !), avec ses faiblesses, ses qualités, sa vie qui avance de guingois.

Bosch pourrait être misanthrope, il en a toutes les caractéristiques, et pourtant... quelle foi dans l'être humain, contre vents et marées !

C'est ça, Le cadavre dans la Rolls : la chronique pas vraiment ordinaire d'un héros ordinaire...

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