Le cri

Nicolas Beuglet

XO / Pocket

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Le pitch

À quelques kilomètres d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent d'emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu'il porte sur le front, s'est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale.

Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort...

Mon avis

Damned ! Une fois de plus, je me suis fait avoir comme un bleu !

Une couverture intrigante, un titre à la Munch plutôt bien trouvé, un pitch tentant, bien qu'un peu too much... j'aurais du me méfier...

Car, passé une ouverture franchement plutôt réussie dans les confins du nord de l’Europe, où Nicolas Beuglet démontre de réelles dispositions pour la rédaction des scènes d'action, ce thriller bascule en deux temps vers le grand n'importe quoi.

Premier temps : rupture de rythme à la limite du compréhensible vers la page 150. On quitte la Norvège pour plonger... en France.

Et déjà, se profile à l'horizon une quantité de scènes invraisemblables assez fabuleuse.

L'héroïne, Sarah, norvégienne, qui débarque en France comme en terrain conquis pour poursuivre son enquête sans la moindre accréditation, c'est une grosse blague. Mais bon...

Deuxième temps : quelques chapitres plus loin, l'histoire part complètement en vrille, l'auteur parvenant à croiser en même temps les rebondissements invraisemblables (ah, les secrets de la famille de Christopher, il faut le lire pour (ne pas) le croire !) et des scènes d'une violence à la fois gratuite et complaisante à vous mettre la nausée au bord des lèvres.

A la mi-temps (plus de 250 pages, quand même !), j'ai laissé tomber.

A la lecture des commentaires de certains lecteurs, j'ai sans doute bien fait, car il parait que, par la suite, ça ne s'arrangent pas question vraisemblance avec d'innombrables rebondissements et une fin grotesque.

Si vous êtes un(e) vrai(e) amateur(e) de thriller, pour qui la crédibilité de l'intrigue est un critère de choix essentiel, grâce passez votre chemin !

Si, par contre, vous considérez que Dan Brown est le Da Vinci code sont des modèles du genre, faites vous plaisir !

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