Le grand Mort

T1 - Larmes d'abeille

Régis Loisel, Vincent Mallié

Vent d'Ouest

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Le pitch

Tout avait été prévu pour que ce soit une semaine studieuse ! Pauvre Pauline ! Elle comptait se mettre au vert pour préparer sa maîtrise de sciences éco... La nuit recouvre la forêt bretonne et la « deuch » vient de tomber en panne d’essence juste devant chez Erwan, à 20 kilomètres de tout village.

Erwan est un métis du genre placide. Solitaire, il vit simplement, entouré d’objets étranges. Il propose à Pauline de partager sa soupe et de l’héberger pour la nuit... Contrainte par les circonstances, elle finit par accepter...

Tandis qu’elle mange, il parcourt un vieux grimoire traitant du « petit peuple »... Elle ricane de ces sornettes. Elle ignore, alors, que cette rencontre sera pour elle le point de départ vers un autre univers, un autre espace-temps, où toute sa vie et ses principes vont basculer...

Les conséquences de cette aventure seront des plus surprenantes pour elle, pour son entourage, voire pour l’humanité...

Mon avis

Pendant des années, je suis passé à côté de cette série en huit volumes, fasciné par le titre, sans oser me lancer.

Le grand mort... Qu'est-ce que cela pouvait bien dire ?

Peut-être intimidé par ce mystère (pourtant tout relatif, dès la dernière planche du premier tome, on a compris), je ne suis pas allez plus loin.

Heureusement, j'ai fini par vaincre ma timidité et je ne peux que regretter d'avoir attendu si longtemps car cette saga initiée par Loisel et Mallié est un vraie réussite : elle ne ressemble à aucune autre.

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Le grand Mort - Larmes d'abeille

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Dès le premier tome, on plonge dans l'atmosphère un peu délétère d'un voyage au fin fond de nulle part, avec deux personnages principaux.

 Erwan, le jeune black hyper sympa, et Pauline, rencontrée complètement par hasard, une jeune fille de la ville assez insupportable.

Tout est très progressif, un peu bizarre, imprécis.

On a vite l'impression de se retrouver dans une histoire racontée par un post soixante-huitard qui embarque le lecteur dans un trip baba cool aux connotations carrément fantastiques, mais qui pourrait très bien avoir surgi de votre imagination, après avoir fumé un très gros pétard bien chargé.

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Le grand Mort - Larmes d'abeille

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Les dessins sont beaux (les décors, beaucoup plus que les personnages...) et les couleurs, à plat, d'une grande intensité.

Le rythme est lent, l'ambiance un peu mystique, mais pas de doute, se retrouver dans un monde du très-très-très petit peuplé d'êtres dont les têtes ressemblent à des méduses de toutes les couleurs, cela intrigue vraiment et, au bout de 56 planches, on n'a qu'une envie : lire la suite !

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