Le pitch

Habu, après avoir sauvé la vie de Fukamachi, continue son ascension clandestine de l'Everest.En levant les yeux, Fukamachi aperçoit la silhouette de Habu, minuscule, loin au-dessus de lui. Ses mouvements sont prodigieux...

Pourtant, Fukamachi sent que pour lui, l'aventure s'arrête là, il a frôlé la mort. Les hallucinations se sont calmées mais la migraine ne le lâche pas, Il est redescendu en dessous des 7000 mètres où l'air est plus dense et Habu et son formidable exploit ne quitte pas son esprit...

Voici l'épilogue de cette magnifique série qui atteint des sommets dans l'art du dessin et de la narration !

Mon avis

Cinquième et dernier volume de la saga de Jirô Tanigushi sur la montagne.

Si vous avez lu ma critique des quatre premiers tome (préalable indispensable), vous savez que le grand illustrateur japonais s'est lancé dans une aventure a priori loin de son univers habituel : parler de la passion de la très haute montagne et de l'alpinisme.

Si vous êtes fasciné par ces sujets (sinon, passez votre chemin !), vous ne pouvez qu'avoir été accrochés par la quête de Fukamachi, ce journaliste spécialiste de montagne, sur déjà plus de 1 200 planches.

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Le cinquième volume démarre au moment même les deux héros de la saga se séparent : Habu continue à monter, vers son destin, tandis que Fukamachi, qui est allé au delà de lui-même, redescend pour l'attendre au camp de base.

Je ne vais pas vous en dire plus que l'essentiel : la conclusion de l'histoire, superbe, émouvante, est à la hauteur des espérances du lecteur.

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La mystique de  la quête de Habu trouve son accomplissement, en rejoignant  la trajectoire de son idole, Mallory.

Et Fukamachi a rendez-vous avec sa nouvelle vie, après avoir accompli son destin : dresser la chronique des exploits d'Habu.

Véritable chef-d'oeuvre, jamais, sans doute, un récit n'a-t-il aussi bien traduit ce qu'est l'essence de l'amour de la haute montagne.

Documentaire tout autant que romanesque, l'oeuvre est un sommet. Le sommet des dieux, bien sûr...