Tortillas pour les Dalton

René Goscinny & Morris

Dupuis

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Le pitch

Lors de leur transfert dans une prison près de la frontière mexicaine, les Dalton subissent une attaque de bandits mexicains.

Déçu par son "butin", Don Emilio Espuelas, le chef de la bande, décide de les pendre. Joe lui propose alors de partager avec lui ses trucs de bandit.

Lucky Luke part à leur poursuite.

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Tortillas pour les Dalton

Mon avis

31ème album de la saga Lucky Luke, Tortillas pour les Dalton est un tournant dans l'histoire du cow-boy qui tire plus vite que son ombre.

C'est en effet le dernier album édité chez Dupuis.

Juste après, Morris & Goscinny quitte Spirou pour Pilote et Dupuis pour Dargaud.

C'est alors que la popularité de Lucky Luke grimpe encore de deux crans, même si les deux auteurs ne retrouveront jamais la vista absolue des scénarios de la période Dupuis.

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Tortillas pour les Dalton

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A chaque lecture, je redécouvre le pouvoir comique de Tortillas pour les Dalton, qui est certainement un des trois albums les plus drôles de la série.

Il fat dire que René Goscinny dispose de deux armes absolues : les deux êtres les plus bêtes de la planète, Averell Dalton et Rantanplan (ce dernier ayant au moins l'excuse de sa condition d'animal !).

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Tortillas pour les Dalton

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Tout au long de l'album Goscinny expose ces deux bombes aux situations les plus absurdes, Rantanplan se noyant chaque fois qu'il franchit une rivière, Averell se révélant tout aussi incapable de jouer de la guitare que de parler une langue étrangère.

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Tortillas pour les Dalton

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Se surprendre à rire à gorge déployée en lisant une BD n'est pas chose courante dans la vie d'un lecteur.

C'est pourtant ce qui m'est arrivé à plusieurs reprises en revisitant avec délectation les gags totalement absurdes de l'album.

Mais Tortillas n'est pas que drôle : il est aussi exotique.

Goscinny et Morris franchissent pour une fois la frontière américaine, et profitent du décor mexicain pour renouveler, tant les sources d'amusement scénaristique, que les idées de décors.

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Tortillas pour les Dalton

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Impossible de ne pas sentir le plaisir de Morris à dessiner cet album, quant on tombe sur la grande vignette de la planche 11 où, comme il le fait rarement, le dessinateur campe une véritable ambiance de ville assoupie sous un soleil de plomb.

Sans conteste, un des épisodes de la série à garder sur une étagère de sa bibliothèque idéale !

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