Traquemage

T2 - Le chant vaseux de la sirène

Wilfrid Lupano, Relom

Delcourt

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Le pitch

L'odyssée vengeresse du Serment des pécadous mène Pistolin à Saint-Azur-en-Lagune, village lacustre dominé par le château de Kobéron, premier des mages sur sa liste funèbre.

Mais notre héros doit d'abord convaincre les sirènes de l'aider à récupérer l'épée légendaire du Traquemage.

Déjà qu'avec elle, cest pas gagné ! Sans compter les rencontres imprévues. Comme avec Merdin l'Enchianteur par exemple.

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Mon avis

Deux ans après Le serment des pécadous, l'album historique de Lupano et Relom, voici enfin le deuxième tome de la série Traquemage !

Historique ? Mais à quel titre ?

La réponse est simple : le premier épisode de Traquemage était sans doute un des plus déjantés de l'histoire de la BD de ces trente dernières années !

N'hésitez pas à jeter un œil sur ma critique de l'époque : je n'ai pas grand chose à ajouter, aujourd'hui, pour justifier mon attachement à cette forme de BD humoristique comme on devrait en faire plus souvent.

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Le chant vaseux de la sirène

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L'histoire de notre ami Pistolin, embarqué dans une quête surnaturelle impossible en compagnie de son seul compagnon, ce mouton à l'air si stupide qu'on en mangerait bien un morceau, est toujours aussi foutraque, mais parfaitement maîtrisée dans ses développements  par le "pro" Lupano.

Cette fois-ci, point de monstrueux personnages et de dragons, place à des aigles et des poissons géants,  à des sirènes dont il ne reste que le buste car elles se sont fait boulotté la queue par un méchant (très très puissant mais très très con) et qui en sont réduit à danser le french cancan (si ! si !).

On retrouve, par contre, notre petite fée alcoolique et dodue, et on découvre Merdin l'Enchianteur (ok, vous l'avez saisi, cela ne vole pas haut !).

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Le chant vaseux de la sirène

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Bref : Wilfrid Lupano est aux taquets, le lecteur averti sent que, dans cette album, il se lâche complètement,  comme il avait su le faire dans Bonny and Pierrot, le deuxième tome des Vieux fourneaux.

Côté graphismes, c'est toujours un bonheur bizarre avec un Relom qui, d'un côté, est capable de "sortir" des graphismes de toute beauté (ses aigles géants au relief puissant sont des merveilles), tout en dotant ces personnages, de l'autre côté, de tronches ahurissantes qui auraient fait le bonheur du magazine Mad de la grande époque.

Pour les tarés, les fondus des contes de fées revisités. Moi, j'adore !

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