Undertaker

4- L'ombre d'Hippocrate

Ralph Meyer & Xavier Dorison

Dargaud

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Le pitch

Course finale entre l'Undertaker et son ennemi, l'Ogre de Sutter Camp ! Gravement blessée, Rose a accepté de suivre L'Ogre de Sutter Camp, alias Jeronimus Quint, dans l'espoir qu'il la soigne.

À leurs trousses, Jonas Crow et Lin, bien décidés à sauver leur amie et à régler une fois pour toutes son compte au monstrueux chirurgien. Mais comment arrêter un homme dont le génie maléfique lui permet de transformer chaque patient innocent en un complice mortel contre l'Undertaker ?

Mon avis

4ème tome de la série à succès de Ralph Meyer et Xavier Dorison.

Le tome de trop.

Après avoir littéralement encensé les deux premiers tomes de la série, un dyptique renversant de beauté formelle et d'intelligence scénaristique, j'avais émis un gros warning dans ma critique du troisième volet de l'histoire, L'ogre de Sutter camp.

*

Undertaker - Le serment d'Hippocrate

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Mon souci d'alors ? Permettez-moi de me citer, pour une fois :

"Une raison : à partir de la planche 30, le scénario se met à tourner en rond. De surcroît, les réactions psychologiques des personnages qui les conduisent à commettre des erreurs terribles sont incompréhensibles.

Je n'en dirais pas plus pour ne pas déflorer l'histoire, mais les mésaventures que subissent les héros et héroïnes avec le gros méchant sont statiques, obscures (visuellement !) et le comportement des protagonistes difficile à croire."

Et je concluais par "Un album à acquérir, bien sûr, mais sur la confiance, en espérant que le quatrième tome reprendra de la hauteur."

Malheureusement, j'ai acquis ce nouveau volet sur la confiance, et elle a été trahie !*

Undertaker - Le serment d'Hippocrate*

Pas un mot à retrancher ou à ajouter aux paragraphes ci-dessus : l’histoire est un simple prolongement interminable des vingt dernières planches du troisième volume.

Une course poursuite ultra-linéaire, ultra-prévisible et sans la moindre surprise. L'undertaker est devenu un crétin sans cervelle qu accumule les mauvais choix et, franchement, le lecteur s'en contref.... s'en moque, quoi !

Sans compter que ce qui faisait tout le charme du personnage, au début de la série, son ambivalence gentil/méchant, a totalement disparu : l'homme est devenu une nouille niaise !

Dommage, car les graphismes sont toujours au sommet, bien que baignés trop systématiquement dans un crépuscule assez gênant...

Et la quatrième de couverture annonce un nouvel épisode ? Cela sera sans moi, merci !

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