La Voleuse de robes

Nathalie Meg Evans

NiL

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Le pitch

Chanel, Hermès, Schiaparelli... Leurs créations enchantent Alix, qui rêve d'intégrer le monde élitiste de la haute couture. Quand son ami Paul lui trouve une place de couturière chez Javier, elle est donc heureuse de faire le grand saut. Sauf que la générosité de Paul n'est pas gratuite. Le prix à payer pour Alix ? Copier les originaux du célèbre styliste pour les revendre sur le marché noir américain.

Alix est bientôt reconnue pour ses talents de couturière et sa créativité, mais plus elle gagne la confiance de Javier et plus lui voler ses créations la déchire. Et quand un beau reporter de guerre dévoile des zones sombres dans le passé de sa famille, c'est toute sa vie qui menace de s'effondrer...

La Voleuse de robes nous entraîne dans le cercle très fermé de la haute couture parisienne, entre mousseline et satin de soie, coups de foudre et escroqueries... Des défilés les plus glamour aux cabarets les plus infâmes, Natalie Meg Evans nous transporte dans le meilleur et le pire des années 1930.

Mon avis

A priori, La voleuse de robes avait tout pour plaire.

Je l'avais identifié comme tel lors de sa sortie : une couverture magnifique, un thème franchement original et porteur de multiples possibilités qui m'ont poussé à faire la dépense (significative).

Et pourtant, ce roman de Natalie Meg Evans ne fonctionne pas. Quelle déception !

Pourtant, cela commence plutôt bien.

Une jeune héroïne, fraîche, jolie, talentueuse, plongée dans le Paris de la fin de la belle époque.

Le milieu de la haute-couture parisienne. Un ou deux beaux jeunes hommes. Des méchant(e)s.

Les échos de la première guerre mondiale qui s'éloignent, mais ceux de la guerre civile espagnole qui montent, terribles).

Tous les ingrédients pour réaliser un feel good book avec un vrai fond historique.

Pourtant, dix fois, vingt fois, j'ai repris l'ouvrage et, à chaque fois, j'ai décroché.

Arrivé au trois quart du roman, j'ai fini par abandonner, découragé, et je me suis demandé ce qui clochait dans ce livre pourtant sympathique.

Le premier point, essentiel, c'est que je pense le texte mal traduit... ou que le style de l'auteure est vraiment catastrophique (impossible de faire la part des choses, je n'ai pas la version originale sous les yeux).

Du langage parlé, des phrases hachées, mal construites, avec des prépositions systématiquement placées à des endroits qui cassent la fluidité de la phrase : je penche pour la traduction. Attention : ce n'est pas illisible, c'est simplement fatigant à lire !

Le deuxième point, c'est un sujet trop ambitieux et un schéma de narration mal maîtrisé.

Qui trop embrasse, mal étreint : trop de sujets, trop de personnages, l'histoire part dans tous les sens, tout le long du roman, sans scènes véritablement marquantes; il manque une colonne vertébrale à ce roman.

Le dernier point, c'est une promesse non tenue. J'ai acheté un roman sur le milieu de la haute-couture parisienne des années 30. Pourtant, le sujet n'est qu'effleuré, au point qu'on se demande si l'auteure a véritablement travaillé le sujet.

Dommage, dommage... rien d'autre à ajouter.

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