Abélard

T1. La danse des petits papiers

Renaud Dilliès & Régis Hautière

Dargaud

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Le pitch

Pour séduire la jolie Épilie, Abélard ne voit qu'une solution : lui décrocher la lune ! Direction l'Amérique, le pays qui a inventé les machines volantes.

Abélard - La danse des petits papiers

Armé de son banjo et de son chapeau à proverbes, il se lance sur les routes de campagne, rencontre des Tsiganes, puis Gaston, un ours grincheux avec qui il va partager un bon bout de chemin.

Mon avis

Attention : ceci est un petit chef-d'oeuvre, mais surtout un OVNI !

Surtout ne vous fiez pas aux illustrations de cette bande dessinée en deux tomes qui ne ressemble à aucune autre, car vous risquez de vous tromper complètement de cible !

Le dessin de Renaud Diellès, très grandes cases aux dessins qui semblent d'une grande naïveté et aux couleurs pastel, laissent à penser que l'ouvrage est destiné à des enfants de 3 à disons... 7 ans.

Mais en fait, pas du tout ! Ne faites pas lire ça à un bout de chou, il risque de ne rien y comprendre ou, pire, d'en sortir un brin traumatisé car l'histoire ne s'adresse pas aux tout-petits.

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Abélard - La danse des petits papiers

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C'est tout le paradoxe de ce récit qui met en scène Abélard, un petit moineau vivant au bord d'un marais tranquille.

Ce petit bout de rien du tout tombe amoureux et, pour avoir une chance de séduire sa belle, va partir à travers le vaste monde en quête de l'impossible.

Monde qui va se révéler cruel pour un être dont l'innocence intérieure est aussi grande que celle de son apparence physique.

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Abélard - La danse des petits papiers

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Si vous aimez les histoires dures, les rebondissements incessants, les scénarios tordus ou les grosses rigolades, passez votre chemin, chevaliers de la réalité !

Ici, tout n'est que poésie, charme et délicatesse... c'est du moins ce que laissent entendre les 40 premières planches de ce tome 1 qui en compte 62, car après, cela se gâte (suite de la critique sur le tome 2)

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