Le pitch

Sonita, rappeuse afghane et exilée militante ; Thérèse, bienfaitrice des mamies parisiennes ; Nellie, journaliste d'investigation au XIXe siècle ; Cheryl, athlète marathonienne ; Phulan, reine des bandits et figure des opprimés en Inde...

Les Culottées ont fait voler en éclat les préjugés. Quinze nouveaux portraits drôles et sensibles de femmes contemporaines qui ont inventé leur destin.

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Mon avis

Vous n'avez pas lu le premier volume de Culottées ? Alors précipitez-vous sur ma critique ! Où ça ? Ici : Culottées 1.

Bien : une fois les présentations effectuées, que faut-il penser de ce deuxième volume que Pénélope Bagieu, portée par l'incroyable succès de son premier recueil, n'a pas manqué d'écrire et dessiner ?

Vous avez pu découvrir que mon avis initial pour ces courtes chroniques biographiques de personnalités féminines ayant marqué l'histoire du féminisme, bien que franchement positif, n'était pas vraiment enthousiaste... mais que j'avais noté une nette progression de leur qualité en cours de volume.

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Eh bien... j'ai eu la très agréable impression de reprendre l'entreprise là où je l'avais laissée et de poursuivre avec l'auteure son chemin vers l'excellence.

Dès les premières pages, pas le moindre doute : Pénélope Bagieu a du talent et de la réserve sous la pédale, comme on dit dans le milieu du cyclisme !

Les biographies proposées ici font toutes en 6 et 8 planches, espace nécessaire et suffisant pour aborder les principales étapes de la vie de ces femmes étonnantes.

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Leur point commun ? La volonté de vivre leur vie comme elles l'entendent, en affranchissant complètement du contexte culturel dans lequel elles ont été élevées.

C'est ainsi que l'on découvre le parcours de Cheryl Bridges, première athlète à briser le mur de verre de l'apartheid sexuel dans les courses à pied, la vie terrible et incroyable de Sonita Alizadeh, rappeuse au milieu des talibans en Afghanistan, ou de Nellie Bly, première journaliste grand reporteur au début du XX° siècle.

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Des histoires comme celles-là, il y en a une quinzaine, toute plus étonnante les unes que les autres, illustrées avec ce trait crobardé immédiatement reconnaissable.

Pénélope Bagieu raconte, avec souvent beaucoup d'humour. Humour qui passe parfois par le texte, parfois par l'illustration.

Le meilleur de l'album ? Sans aucun doute les illustrations en pleine double page qui ponctue la fin de chaque histoire !

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Graphiquement superbe (de très belles compositions), elles affichent des couleurs pétantes bourrées d'énergie.

Mon conseil à Pénélope Bagieu ? Qu'elle se lance dans un album avec ce style graphique, très différent de ses productions habituelles !

Chaudement recommandé.

NB : il existe désormais une édition intégrale, qui reprend les deux volumes à moindre coût (c'est ici)