Le seigneur des steppes

L'épopée de Gengis Khan - 2

Conn Iggulden

Pocket

Partager sur :

Le pitch

L'appétit de conquête de Gengis Khan n'a plus aucune limite. Après avoir unifié les tribus mongoles à la pointe de l'épée, le voilà qui tourne son regard vers l'Est. L'ennemi chinois est sa prochaine proie.

Mais n'est-ce point un trop grand défi pour le grand Khan ? Le chemin est long et pénible pour arriver jusqu'à l'Empire du milieu. Ses cavaliers mongols n'ont jamais combattus de villes fortifiées. Et au moindre revers, comment réagiront ses bouillants généraux ?

Cette campagne est un tournant périlleux pour le chef de guerre. S'il ne succombe pas aux dangers d'une telle entreprise, Gengis Khan deviendra alors un conquérant de légende...

Mon avis

2ème tome de la trilogie consacrée par Conn Iggulden (qui, contrairement aux apparences, n'est pas scandinave, mais britannique !) à Genghis Khan.

Si vous avez lu Le loup des plaines, vous avez découvert comment Genghis Khan, grâce à une intelligence hors du commun (l'homme est avant tout un stratège), un charisme exceptionnel, et un courage comme on n'en a pas vu depuis... pffff..., est parvenu en une dizaine d'années à réunir et fédérer derrière sa bannière toutes les tribus mongoles.

Et comme l'homme sait que pour mener et tenir un tel peuple de migrants, sur la durée, il faut lui fournir un but, des quêtes à accomplir, il décide de le mener vers la plus improbable des conquêtes : celle de l'empire chinois, alors apparemment au sommet de sa puissance et de son influence.

Le seigneur des steppes est sans aucun doute le sommet de cette trilogie où Conn Iggulden déploie des qualités de narration tout à fait exceptionnelles.

Les avancées militaires de Genghis Khan sont passionnantes, car elles ne sont pas que guerrières.

L'homme, pour battre plus fort que lui, va utiliser toutes les subtilités stratégiques qu'il est capable de déployer grâce à son intelligence exceptionnelle. Observer, apprendre, plutôt que foncer dans le tas : un art de la guerre tel qu'on le pratiquait bien peu à l'époque (et même de nos jours !).

Ébahi par la quantité d'informations fournies par Conn Iggulden, j'ai plus appris dans ce volume sur les civilisations orientales au XIII° siècle que... jamais, en fait !

Relayé par un souffle narratif éprouvé (les personnages bien caractérisés sont légions - il y a de vrais gros méchants et des super gentils! - les situations de tension, tant dans la vie publique que privée du grand homme, innombrables, les scènes de bataille puissamment mises en scène), la trame historique tout à fait crédible car très documentée avec précision par l'auteur emporte le lecteur... ailleurs !

Quel souffle épique ! De mémoire de lecteur, je me suis rarement senti transporté avec autant de plaisir... dans un autre monde, une autre époque.

A la fin de ce premier millier de pages (!), Genghis Khan a tout gagné, tout vaincu, tout emporté (y compris un double foyer, ce qui est sans doute le risque le plus important qu'il ait pris dans son existence !).

Il lui reste à parachever son oeuvre. Et transmettre le pouvoir à ses descendants.

Vite ! Lisez Le seigneur des steppes et précipitez vous comme moi sur La chevauchés vers l'empire.

Acheter sur Amazon

Du même auteur