Les beaux étés – Mam’zelle Estérel

Zidrou & Jordi Lafebre

Dargaud

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Le pitch

1992, les années ont passé, le jeune couple est maintenant à la retraite, la petite Pépète est devenue une jeune fille et la 4L est à vendre...

L'occasion de se remémorer l'année 1962, leurs toutes premières vacances à son bord en compagnie... des beaux-parents.

Les vacances avec Yvette-la-parfaite et Gros-Papy seront plus gastronomiques que bucoliques... en direction de Saint-Étienne !

Mon avis

3ème tome de la série consacrée par Zidrou (au scénario) et Jordi Lafebre a cette gentille famille belge qui, chaque été, descend droit vers le sud pour trouver le soleil et et le repos.

En 2017, portés par le succès des deux premiers volumes, les deux auteurs reviennent sur notre ami dessinateur, sa femme, ses enfants et... la 4L qui donne le nom à ce troisième épisode.

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Les beaux étés - Mam'zelle Estérel

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Cette fois-ci, ils ont encore emprunté la machine à remonter le temps pour revenir en 1962.

A cette époque, les beaux-parents sont encore là et accompagnent la famille dans leur périple qui les mènent... dans les embouteillages.

Les beaux étés - Mam'zelle Estérel

Changement d'ambiance : les deux premiers albums étaient une réussite formidable de drôlerie, de tendresse et d'humanité qui jouaient à fond sur la nostalgie que nous portons tous en nous, celle de notre enfance.

Cette fois-ci, la présence des beaux-parents, et surtout de la pimbêche Yvette, va un peu gâcher la fête de la famille.

Et, je dois l'avouer, malheureusement, un peu celle du lecteur...

Légère panne d'inspiration ? Zidrou, ce scénariste formidable, tombe cette fois-ci un peu dans le piège des lieux communs.

Utilisation de running gags très convenus sur, d'une part, la belle-mère revêche et, d'autre part, sur le rapport des belges avec les frites...

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Les beaux étés - Mam'zelle Estérel

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Je n'ai pas retrouvé le même bonheur  sans tâche - estival ! - qui m'avait fait sourire de bonheur, notamment, dans l'album précédent.

De même, Jordi Lafebre retombe un peu dans son travers et péché mignon des couleurs ternes, qui avaient en partie gâché ma lecteur de son album Lydie.

Dommage, car l'ensemble reste fort sympathique, à l'instar des personnages principaux, vraiment attachants, et du dessin de Lafevre, que je trouve tout simplement lumineux de charme et de simplicité.

Alors, donc, bref... on attends le quatrième tome qui ne devrait pas tarder à suivre ! Mais avec un réel besoin de se réinventer.

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