Téméraire

T3 - Par les chemins de la soie

Naomi Novik

Le pré aux clercs

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Le pitch

Après leurs périlleuses aventures en Chine, le capitaine Will Laurence et son extraordinaire dragon Téméraire sont interceptés à Macao par un mystérieux émissaire porteur d'un ordre urgent de Sa Majesté.

Trois oeufs de dragons d'une valeur inestimable ont été acquis auprès de l'Empire ottoman. Laurence et Téméraire sont sommés de faire un détour par Constantinople afin de les convoyer jusqu'en Angleterre. Le temps presse : leur mission doit être menée à bien avant l'éclosion des oeufs.

Mais Lien, la dragonne blanche qui tient Téméraire pour responsable de la mort de son maître, a fait voeu de s'allier à Napoléon pour se venger. Laurence et Téméraire auront-ils une chance face à l'armée implacable de Bonaparte ?

Mon avis

Enthousiasmé par Les dragons de sa majesté, le premier volume de la saga de Téméraire, je me suis empressé, une fois le livre refermé, d'aller acheter les sept autres tomes. Erreur.

Car si le second volet de la série, Le trône de jade, s'achevant en Orient, était encore de bonne tenue et même sympathique, avec le troisième, c'est la fin des haricots. Les deux principaux défauts apparus au fil de l'histoire ne font en effet qu'augmenter.

L'interminable pérégrination de Téméraire et ses compagnons de voyage pour un retour vers l'Europe destiné à convoyer des œufs de dragon est une vraie purge, et il faut patienter jusqu'à la fin du livre pour trouver des scènes de bataille dignes de ce nom.

Quant au ton du récit, il est de plus en plus naïf et destiné plus aux jeunes têtes blondes qu'aux adultes. Comme l'auteure semble avoir presque totalement oublié, depuis le premier tome de la saga, son étude entomologiste des dragons, il n'y a pas grand-chose qui pourrait justifier la poursuite de la lecture de la saga.

J'ai donc laissé Téméraire à ce stade de l'histoire, pour me retrouver comme un idiot avec les cinq derniers tomes sur les bras, que j'avais déjà achetés (si cela intéresse quelqu'un...). Quel dommage de voir une si belle idée se déliter ainsi au fil du temps !

Pour tenir trois mille pages, il faut du souffle et de l'imagination à revendre. Il est clair que ce n'est pas le cas de Naomi Nowack.

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