Tropique de la violence

Nathacha Appanah

Gallimard/Folio

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Le pitch

«De là où je vous parle, ce pays ressemble à une poussière incandescente et je sais qu’il suffira d’un rien pour qu’il s’embrase.»

Sur l’île française de Mayotte dans l’océan Indien, les enfants errent, sans foi ni loi. Moïse a été recueilli à la naissance par Marie, une infirmière, qui le couve comme un cadeau inespéré. Mais à l’adolescence, le garçon se lie avec Bruce, chef de gang animé par la rage, qui l’embarque dans l’enfer des rues. Dans ce pays magnifique et au bord du chaos, cinq destins vont se croiser et révéler la violence de leur quotidien.

Mon avis

Comme disait le sage : "Pourquoi perdre du temps à enfoncer un clou qui n'a pas vocation à construire quelque chose de durable ?"

Le sage, c'est moi. Ah ! Ah !

Tropique de la violence est un court roman de Nathacha Appanah, mauricienne qui vit depuis vingt ans en France.

Il décrit, par la voix polyphonique de quatre personnages, la terrible réalité de Mayotte, bout du monde et proche de l'enfer.

Le roman a remporté un succès populaire important et a été couronné par plusieurs prix.

J'ai pris beaucoup de déplaisir à sa lecture.

Non parce que le thème est dur, âpre, violent.

Cela ne me gêne pas, au contraire, ce sont souvent sur les pires désespérances qu'ont été écrites les plus grands œuvres de l'histoire de la littérature, et la situation actuelle de Mayotte est absolument dramatique.

Non : je n'ai tout simplement pas cru une seconde à cette histoire à la construction et au style artificiel, au déroulement prévisible de la première à la dernière page.

Mon déplaisir a atteint son apogée chaque fois que l'auteure faisait parler Bruce, le "mauvais garçon", dont la voix, la façon de parler, est une caricature absolue.

Inutile d'enfoncer le clou : je n'ai pas aimé  un roman qu'une très large majorité de lecteurs a beaucoup apprécié.

Je ne vais donc pas vous en dégoûter.

 

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