Un bonheur parfait

James Salter

Editions de l'olivier / Points

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Le pitch

Viri pose les yeux sur sa femme, Nedra. Une mèche de cheveux lui balaie délicatement la nuque, elle s'affaire en cuisine dans sa jolie robe rouge. Leurs deux adorables petites filles dînent devant le feu de cheminée.

Sont-ils réellement heureux ? Ils forment un couple envié de tous, elle si belle, lui si élégant. Leur bonheur semble parfait. Mais la perfection est-elle vraiment de ce monde ?

Mon avis

Très très loin de la réputation surfaite d'une certaine presse, ce roman est d'une rare inconsistance.

Après avoir fait la découverte de James Salter par le dernier livre écrit avant sa récente disparition, Et rien d'autre, qui ne m'avait déjà qu'à moitié convaincu, j'ai entrepris de prendre le parcours de l'auteur à rebours avec ce récit d'un bonheur parfait (selon le titre et le pitch menteurs de l'éditeur) qui, en fait, ne l'est pas (parfait).

Sauf que tout sonne creux, factice et faux dans ce roman à deux balles tellement caricatural dans sa manière d'être littéraire à la sauce créative writing est-américaine qu'on a presque envie d'en rire, mais qui finira, soit par vous faire pleurer, soit vous décrocher la mâchoire à force de bailler (j'ai laissé tomber à la moitié des 400 pages).

Style d'une rare préciosité, écriture blanche et sans émotion totalement inadapté au sujet, paragraphes parsemés de perles d'un ridicule achevé (à se demander si le traducteur a participé au forfait...), personnages réunissant la performance d'être à la fois totalement ectoplasmiques ET inintéressants ET antipathiques, déroulement ultra prévisible...n'en jetez plus !

Décidément, James Salter était un auteur complètement surestimé (paix à son âme !), et on ne m'y reprendra plus.

Fuyez, fuyez, honnêtes lecteurs, et voguez vers d'autres contrées américaines plus intéressantes, il y a largement de quoi trouver sur le présent site !

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