Pearl Buck


Pearl Sydenstricker (épouse Buck) est une femme de lettres américaine née en 1892 et morte en 1973. Ses parents, presbytériens partent pour la Chine alors qu'elle n'a que trois mois. Elle apprendra donc le mandarin avant l'anglais. En 1911 elle rentre aux États-Unis et obtient son diplôme du Randolph Macon Women’s College de Lynchburg en Virginie en 1914.  De retour en Chine, Pearl Sydenstricker, devient professeur d'anglais dans un lycée et épouse en 1917, John Lossing Buck, un missionnaire, ingénieur agronome américain, avec qui elle part à Suzhou, dans l'Est de la Chine.

En 1920, ils s’installent à Nankin où ils enseignent à l'université. En 1921, c’est la naissance de Carol, leur premier enfant mais elle présente des signes de retard mental. Ils quittent la Chine à cause de la dégradation politique en 1927 et passèrent le reste de l’année au Japon avant de revenir à Nankin malgré l’instabilité. Ils rentrent aux États-Unis en 1934, où le couple divorce en 1935. Pearl épouse son éditeur Richard Walsh la même année. Ils vont adopter six enfants (elle avait déjà adopté en 1925, une petite fille avec son précédent époux).

En 1930 paraît son premier roman inspiré par la Chine qui ouvre un grand cycle romanesque : Vent d'Est, Vent d'Ouest. En 1931, La Terre chinoise connaît un immense succès. Elle est la première Américaine à obtenir le prix Pulitzer, prix obtenu en 1932 pour ce roman. Cet ouvrage est prolongé par Les Fils de Wang Lung et La Famille dispersée.

Pearl Buck reçoit le prix Nobel de littérature en 1938 pour "ses descriptions riches et épiques de la vie des paysans en Chine et pour ses chefs-d'œuvre biographiques". La maladie de sa fille (la phénylcétonurie) lui inspire notamment L'enfant qui n'a pas pu grandir (1950).

La production littéraire de Pearl Buck est foisonnante et comprend des romans, des nouvelles, des pièces de théâtre, des essais, des recueils de poèmes, des récits biographiques et même un livre de cuisine. Certains de ses romans ont été écrits sous le pseudonyme de John Sedges. La plupart évoquent le pays de son enfance et s'inspirent de l'art populaire chinois.