La chambre des curiosités

Douglas Preston & Lincoln Child

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Le pitch

Manhattan, 2002. Les ouvriers d'un chantier de démolition découvrent avec horreur des ossements humains parmi les gravats. L'enquête, menée par l'inspecteur Pendergast, du FBI, l'archéologue Nora Kelly et le journaliste William Smithback, établit qu'il s'agit des restes de trente-six adolescents victimes d'un tueur en série, le Dr Enoch Leng, qui sévissait à New York à la fin du XIXᵉ siècle.

Les jours suivants, plusieurs meurtres sont commis selon le mode opératoire de Leng. Serait-il toujours vivant ? Ou aurait-il fait des émules ?

Mon avis

Avec le duo d'auteurs Douglas Preston et Lincoln Child et leur enquêteur l'inspecteur Pendergast, je pensais avoir trouvé une nouvelle source de polars pour les vacances.

Il faut dire qu'avec Relic, la première enquête de Pendergast, il y avait tout pour plaire : un personnage original, un cadre spectaculaire (New York et son Muséum d'histoires naturelles), une intrigue plutôt prenante, avec une grosse pincée de fantastique. Tout ça en 540 pages bien tassées.

Malheureusement, avec La chambre des curiosités, je suis tombé de haut.

Pourtant, les ingrédients sont a priori les même : Pendergast, New-York, le Musée d'histoires naturelles, la pincée de fantastique, et un volume de 700 pages !

Sauf qu'il en manque un, le principal : une intrigue prenante.

Pas de scénario solide et crédible, pour tenir sur une telle longueur, c'est un gros risque.

Les cent premières pages tiennent la route, avec le lancement d'un mystère venu du siècle passé, des meurtres en série épouvantables, l'entrée en scène de quelques personnages caractérisés (l'archéologue, le journaliste, l'entrepreneur).

Sauf que, au cours des cent pages suivantes, l'histoire, bizarrement racontée, avec une multitudes de détails inutiles et un comportement stupide des personnages principaux, n'avance pas des masses.

Et après, c'est pareil. Du remplissage et du patinage sur place.

Alors, à la page 300 et après plusieurs assoupissements en cours de lecture, j'ai lâché prise.

Pas pour moi. Et pas pour vous si vous tenez à un minimum de crédibilité et de sérieux dans une enquête, car ici, ça dérape souvent, avec un Pendergast qui ressemble plus à un mauvais acteur qu'à un enquêteur.

Et quelques scènes surréalistes, la pire étant celle de l'inspecteur qui s'autohypnose pour vivre dans son palais mental des scènes qui se sont déroulées un siècle plus tôt. N'importe quoi !

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