L’homme des jeux

Iain M. Banks

Robert Laffont

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Le pitch

Dans l'empire d'Azad, le pouvoir se conquiert à travers un jeu multiforme. Jeu de stratégie, jeu de rôle, jeu de hasard, le prix en est le trône de l'Empereur.

Gurgeh est le champion de la Culture, une vaste société galactique, pacifique, multiforme, anarchiste, tolérante, éthique et cynique où le jeu est considéré comme un art majeur. S'il gagne, la paix sera sauvée entre la Culture et Azad. S'il perd...

Voici le premier volume de la fameuse série de la Culture qui a renouvelé avec humour et panache le thème de la société galactique. Il sera suivi de L'Usage des armes et d'Une forme de guerre.

Mon avis

Lorsque j'ai lu L'homme des jeux, le premier tome paru du Cycle de la Culture (mais en fait le second dans l'ordre chronologique d'écriture), j'ai tout de suite pensé que la SF s'était trouvé un nouveau maître.

Le parallèle entre les thèmes traités, le mode d'exposition, la richesse et l'ampleur de l'imagination, de Banks, d'une part, et Isaac Asimov dans son cycle de Fondation, d'autre part, écrit quarante ans auparavant, me paraît assez flagrant.

Chez les deux auteurs, on retrouve en effet la même volonté, un brin mégalomaniaque (Asimov l'était complètement, je n'en ai pas la moindre idée pour Banks !) de frôler le divin en créant un univers complet, cohérent (car toute cette masse d'informations et de personnages est très cohérente !), avec un passé, une histoire, de multiples civilisations...

De quoi être estomaqué quand on est, comme moi pauvre lecteur, qu'un être humain avec un seul cerveau et les références culturelles qu'on a réussi à accumuler au cours de sa vie !

Alors, précipitez-vous sur ce roman qui ne peut que vous intriguer, vous surprendre, vous faire réfléchir... mais avec attention ! Banks se mérite, il joue sur des constructions narratives complexes, il multiplie les thèmes....

Il me parait donc préférable de conseiller ce livre uniquement aux lecteurs de SF confirmés.

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