Mascarade

Florence Magnin

Galerie Daniel Maghen

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Le pitch

 "Je crois que je rêve..."

11 ans... A la frontière de l'enfance, où règne encore la magie, Gaèlle fabrique les masques qui lui ouvriront les portes des territoires interdits...

Mais le trop vieux pays des contes, qu'on dit à tort rose et bleu, cache dans l'ombre des créatures que l'enfer même a exilées...

L'Ogre surtout y règne en maître, et sa descendance sur Terre chasse sans fin les innocents qui n'ont pas su voir à temps que sous le masque luisent des dents...

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Mascarade

Mon avis

Alice au pays des Merveilles, au pays de Freud et Bruno Bettelheim...

Voilà à quoi m'a fait penser cet épais album bourré de références, au fur et à mesure que j'avançais dans les 240 planches absolument magnifiques illustrées et scénarisées par Florence Magnin.

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Mascarade

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Quel travail dantesque et admirable pour réaliser ce très (trop ?) long conte pour adultes où chaque dessin est une oeuvre d'art !

Soyons clair : la qualité absolument hors du commun des dessins et de la mise en couleur au pastel de l'auteure mérite à elle seule l'acquisition de ce volume (un peu onéreux : 29 €) aux pages au grammage important.

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Mascarade

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Publié par l'éditeur Galerie Gabriel Maghen, certainement l'éditeur a Paris qui donne le plus d'importance aux illustrations des oeuvres qu'il publie, puisqu'il les expose et (les vend) également, l'ouvrage est un enchantement pour l’œil, mais aussi pour l'esprit.

Ambiances multiples, du conte pour enfant jusqu'au récit horrifique, Florence Magnin balade le lecteur sur des planches où, très souvent, elle explose le cadre de la BD classique pour envahir la page dont le fond devient bleu, rouge, vert, jaune, des couleurs pastels superbement reproduites.

Quant à l'histoire, qui navigue entre récit initiatique et contes traditionnels, avec une symbolique très forte sur la perte de l’innocence lors du passage à l'âge adulte, elle est difficilement compréhensible pour un jeune lecteur, et elle ne m'a tenu en haleine que sur la première moitié.

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Par la suite, la manière dont l'auteure surcharge l'histoire de trop nombreux thèmes et nouvelles symboliques un peu trop sombres m'a non seulement un peu perdu, mais un tantinet lassé.

"Qui trop embrasse, mal étreint", dit la sagesse populaire... L'histoire aurait gagné a être un peu plus courte et plus simple.

Mais allez admirer les graphismes, aussi beaux que techniquement parfaits ! Quelle splendeur ! A offrir aux amateurs...

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