Le pitch

1858, Wyoming. Ambrosius Van Deer, un gros éleveur, a promis la somme faramineuse de 1000 dollars à qui lui ramènerait son neveu enlevé par les Sioux. Alléché, Jess Chisum tente un coup de bluff: faire passer son propre fils pour l'enfant tant recherché.

Bien mal lui en prend: accusé de meurtre et amputé d'un bras, le jeune homme ne pourra plus compter que sur son habileté au colt pour que vive la légende du cow-boy manchot.

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Mon avis

Quand on parle du binôme Rosinski et Van Hamme, impossible de ne pas penser à la série Thorgal, qui les a réunis pendant les 29 premiers albums (ce qui ne doit pas être loin d'un record !).

Mais il serait dommage d'oublier également le long one shot fantasy Le grand pouvoir du Chninkel, en 1988, pour lequel j'ai une tendresse particulière qui est à mon avis leur masterpiece car il met parfaitement en valeur le travail de Rosinski première période, c'est à dire du pur noir et blanc, dessin et encrage.

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Enfin, il serait dommage d'oublier ce Western, là aussi un one shot datant de 2001, mais à une époque où Rosinski est passé à sa deuxième période, avec un travail qui s'appuie sur une mise en couleurs directe à l'aquarelle.

Western est dans les bacs des libraires depuis un quart de siècle sans discontinuer, ce qui montre à quel point il a reçu des lecteurs un accueil favorable... et justifié.

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Cette collaboration à ma connaissance unique sur le thème du western (voilà un album qui porte bien son titre !) est tout à fait exemplaire.

Un scénario solide de Jean Van Hamme, avec des rebondissements malins de la première à la dernière des 62 planches.

Pour le lecteur, c'est un vrai plaisir de lecture car il y a énormément de dialogues et il faut du temps pour aller jusqu'au bout de l'album.

Côté illustrations, c'est comme souvent chez Rosinski, un dessin très réaliste et très précis, mais avec parfois des facilités et erreurs de perspectives non rectifiées assez incompréhensibles venant d'un tel technicien.

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Une des cinq double page de l'album

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Quant à la mise en couleurs, c'est de l'aquarelle dans les ocres, pas très fun.

Heureusement, Rosinski fait un cadeau rare au lecteur en "jetant", tout au long de l'album, cinq illustrations géantes qui occupent chacune deux planches complètes.

Cinq tableaux travaillés avec un talent fou à l'aquarelle, très contrastée. La dernière est si belle qu'elle mériterait d'être encadrée et accrochée au mur, comme un tableau.

Résultat des courses : un vrai plaisir de lecture, à tous les niveaux !