Daniel Defoe


Daniel Defoe, de son vrai nom Daniel Foe, est un aventurier, commerçant, agent politique et écrivain anglais né le 10/10/1660 et mort le 21/04/1731.

Sa famille était originaire des Flandres. Son père, James, confie l’éducation de son fils au révérend Charles Morton, qui dirigeait une institution privée à Newington Green, près de Londres.

Entraîné par son goût pour la politique et la littérature, il ne s’occupe guère que d’écrire. Appartenant au parti des Whigs et des Non-conformistes, il combat dans plusieurs pamphlets virulents le gouvernement impopulaire de Jacques II d'Angleterre, et prépare de tout son pouvoir la révolution de 1688.

Mais sous le règne moins libéral de la reine Anne, il est condamné en 1704 au pilori et à la prison pour avoir écrit contre l’intolérance de l’église anglicane.

Une fois que Defoe a retrouvé sa liberté, Robert Harley, comte d’Oxford et speaker des Communes, l'envoie dans tout le pays durant l’été 1704 sous le pseudonyme d’Alexander Goldsmith. Deux ans plus tard, le même Harley lui confie la tâche capitale de travailler à l’union de l’Écosse et de l’Angleterre. Defoe, presbytérien comme beaucoup d’Écossais, devient rapidement un « ami de l’Écosse » et réussit dans cette mission. D’autres missions lui seront confiées par la suite en tant qu’agent secret. Il est alors dégoûté de la politique et ne s’occupe plus que de littérature.

Son roman le plus célèbre Robinson Crusoé (1719), raconte la survie d’un naufragé sur une île déserte. Il se serait inspiré de l’aventure d’Alexandre Selkirk, un marin écossais débarqué dans l’île inhabitée de Más a Tierra (archipel Juan Fernandez) où il survit de 1704 à 1709.

Defoe a écrit un récit sur la grande peste de 1665 à Londres, Journal de l’Année de la peste (1720),  Mémoire d’un cavalier, et une histoire picaresque, Moll Flanders (1722) sur la chute et éventuelle rédemption d’une femme seule dans l’Angleterre du XVIIe siècle.