Maurice Genevoix est un romancier et poète français né le 29/11/1990 et mort le 08/09/1980. Il fut élève au lycée d’Orléans, puis au lycée Lakanal à Sceaux avant d’entrer à l’École normale supérieure de la rue d'Ulm. Mobilisé en 1914, il dut interrompre ses études pour rejoindre le front comme officier d’infanterie. Très grièvement blessé, il devait tirer de l’épreuve terrible que fut la guerre des tranchées la matière des cinq volumes de Ceux de 14 : "Sous Verdun" (1916), "Nuits de guerre" (1917), "Au seuil des guitounes" (1918), "La Boue" (1921), "Les Éparges" (1923), œuvre qui prit place parmi les grands témoignages de la Première Guerre mondiale.
La paix revenue, Maurice Genevoix devait renoncer à sa carrière universitaire pour se retirer en Sologne et se consacrer à la littérature. Son œuvre abondante a souvent pour cadre la nature du Val-de-Loire dans laquelle évoluent en harmonie hommes et bêtes. Il est surtout connu pour ses livres régionalistes comme son roman Raboliot, qui lui valut une reconnaissance avec le prix Goncourt 1925. Il a cependant dépassé le simple roman du terroir par son sobre talent poétique qui, associé à sa profonde connaissance de la nature, a donné des romans-poèmes admirés comme la Dernière Harde (1938) ou La Forêt perdue (1967).
Il s'est aussi penché plus largement et plus intimement sur sa vie en écrivant une autobiographie : Trente mille jours, publiée en 1980.