Dark Web

Dean Koontz

L'Archipel

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Le pitch

"Il faut que j'en finisse, c'est urgent !"  Tels sont les derniers mots d’un homme que la vie semblait avoir comblé... mais qui y a mis fin. Brutalement.

Jane Hawk, inspectrice du FBI, refuse de croire que son mari se soit donné la mort. Pour elle, il y a une autre raison. Sa conviction en sort renforcée lorsqu’elle apprend qu’une vague inexpliquée de suicides frappe le pays.

Quitte à se mettre à dos sa hiérarchie – qui souhaite étouffer l’affaire –, Jane veut des réponses, quel qu’en soit le prix... Or, son enquête dérange. Ses ennemis de l’ombre détiennent un secret si terrifiant qu’ils sont prêts à tout pour l’éliminer.

Mais, bien que seule contre tous, la fugitive la plus recherchée des États-Unis possède pour atouts son intelligence et sa froide détermination. La vengeance est comme l’amour : elle ne connaît aucune limite...

Mon avis

Dans ce roman, il y a une chose vraiment réussie : le titre.

Intriguant, glaçant, une expression porteuse de tellement de fantasmes...

C'est ce titre qui m'a fait acheter le dernier roman de Dean Koontz, auteur américain à succès, terriblement prolifique, que j'avais jusque là évité; sans a priori, juste par manque d'intérêt pour les thèmes proposés. Une sorte de Stephen King au (tout) petit pied, me disais-je...

J'aurais du continuer. A ne pas acheter !

Dark Web est un exemple de très mauvaise littérature, flatteuse au regard, inodore et sans saveur à la dégustation.

Un techno thriller, c'est quoi ? Un thriller avec de la technique dedans ? Mais de la technique crédible, ou pas ? Parce que dans ce roman, on navigue en plein délire scientifique, au point que l'on devrait plutôt parler de science-fiction. Sauf que le récit n'est jamais présenté comme de la SF.

Résultat : faute d'en faire un vrai roman de SF, l'auteur rend son histoire rend son histoire totalement invraisemblable.

L'héroïne, omniprésente tout au long des quatre cents et quelques pages du volume, s'appelle Jane Hawk. C'est à peu près tout ce qu'on saura d'elle, car Dean Koontz a tout simplement oublié de lui confectionner une personnalité, un passé, des défauts et des qualités.

Jane Hawk, c'est un peu le John Doe du cinéma américain, l'homme qui existe, ou pas...

Non d'un chien, comment peut-on mettre au centre d'un roman un personnage aussi fade et stéréotypé ?!!

Quant à l’histoire, c'est un enchaînement de scènes d'action et de scènes "de suspens" dont on se contrefiche assez vite, étant donné qu'on a aucun attachement pour les personnages principaux, et que son déroulement est assez prévisible.

Découpé comme un téléfilm, le scénario (script) avance à vitesse constante, jusqu'à une fin qui - mince ! - ne débouche sur pas grand-chose, si ce n'est qu'on subodore - malédiction ! - qu'il va y avoir une suite.

Mais pour acheter une suite, il faut avoir aimé le premier volume...

Ah, j'oubliais : le titre est sympa, mais il n'a strictement rien à voir avec l'intrigue.

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