Un bon écrivain est un écrivain mort
Mirobole éditions / J'ai lu
Un bon écrivain est un écrivain mort
Mirobole éditions / J'ai lu
Le pitch
Augustin Traquenard doit animer un débat littéraire dans un ancien monastère en compagnie de dix écrivains très médiatiques qui ont tous reçu un mystérieux courrier d'invitation : Frédéric Belvédère, Michel Ouzbek, Amélie Latombe, Delphine Végane, David Mikonos, Kathy Podcol, Tatiana de Roseray, Christine Légo, Jean de Moisson et Yann Moite.
Tout est fin prêt pour l'événement. Mais rien ne se passe comme prévu.
Dès l'arrivée au monastère, l'histoire dérape... C'est bien connu, un bon écrivain est un écrivain mort !
Mon avis
S'il y a bien un fait incontestable à propos de Un bon écrivain est un écrivain mort, c'est que son auteur Guillaume Chérel est un as du marketing !
Checkons ensemble :
Titre ? Top ! Percutant, intriguant, drôle...
Couverture ? Géniale ! Graphique, ambiance, référencé polar...
Pitch ? Banco !
Comment, lorsqu'on s’intéresse un brin à l'actualité littéraire rançaise, ne pas être attiré par la proposition de Guillaume Chérel ?
Bref : je, vous, ils achètent le roman.
Et après ?
Eh bien, après, pendant l'exacte première moitié du bouquin, il faut bien avouer qu'on rigole vraiment.
Sur une intrigue parodie de Dix petits nègres, Guillaume Chérel s'attaque au burin aux figures de notre industrie littéraire, les gros, les gras vendeurs de livres de ces vingt dernières années.
J'ai trouvé l'entreprise de destruction très réussie, sans être jamais vraiment méchante.
Très réussie, parce que tout ce que raconte Chérel a un très, très gros fond de vérité.
Moralité : si les auteurs qui se cachent derrière les pseudonymes transparents du roman vous énervent profondément, sautez sur le livre, vous allez bicher grave !
Par contre, passé le mitan du roman, ça se dégrade à vtesse grand V; car l'auteur n'a pas prévu de parachute de secours.
Il a décollé sans penser au carburant, et l'histoire se crashe complètement, faute d'une réelle intrigue, laissant le lecteur déçu, désappointé.
Gros flemmard, Chérel ! En réfléchissant quelques heures, avec un peu d'imagination, tu aurais pu imaginer un semblant de développement satisfasant pour l'amateur de polar qu'est ton lecteur !
Conclusion : je recommande vraiment le roman, mais uniquement :
1/ Pour une lecture d'été décervelée
2/ En sachant qu'on peut laisser tomber la lecture aux alentours du chapitre 13.
13, comme de bien entendu !...
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