Frendo est vivant !

Asam Cesare

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Le pitch

Après être sortie tout juste indemne de l'enfer de Kettle Springs, où elle a échappé aux instincts homicides d'un clown démoniaque, Quinn peut enfin reprendre une vie normale en poursuivant ses études à l'université. Mais bientôt, les réseaux sociaux la replongent dans son cauchemar. Des conspirationnistes y prétendent en effet que le désormais légendaire massacre de Kettle Springs n'a jamais eu lieu. Pur fantasme, bien sûr, mais Quinn a bien du mal à persuader ses proches qu'elle dit la vérité. Et pourtant...

Un soir, lors d'une fête étudiante, un clown fait irruption pour s'attaquer à la jeune fille. Au même moment, un autre clown s'en prend à son père, resté à Kettle Springs. Quinn décide alors de retourner au milieu des champs de maïs, là où tout a commencé. Drôle de décision quand on sait l'horreur qui l'attend là-bas...

Mon avis

Avec Un clown dans un champs de maïs, en 2024, je m'étais carrément bien amusé.

Un petit plaisir coupable, réservé aux cinéphiles et aux lecteurs amateurs de slashers (vous savez : ces films et romans où un groupe de jeunes se retrouvent poursuivis par un gros psychopathe qui les tuent, un à un, de manière plus ou moins raffinée).

Style alerte, rythme trépidant, terreur pour rire : un vrai petit Tourne Page pour les vacances !

Le succès, aux Etats-Unis et en Europe, a été si impressionnant qu'Adam Cesare, l'auteur américain, a décidé d'en écrire un deuxième.

Le problème, c'est que ce deuxième est une suite.

Et que la suite d'un roman horrifique, avec les mêmes personnages (ou plutôt : les survivants !), c'est rarement réussi.

La preuve par deux, ici, car avec Frendo est vivant ! l'auteur tire sur la corde tellement fort que le lecteur se la prends dans la figure (la corde : suivez un peu !).

Rythme hyper mollasson (il faut attendre la moitié des 400 pages pour que ça bouge un minimum), histoire totalement improbable (même pour un roman de genre qui ne cherche pas la crédibilité) : je me suis tellement ennuyé que j'ai laissé tomber la lecture avant la fin.

Mais ce qui m'a surtout énervé, dans ce bouquin fait pour rire d'horreur, c'est que le développement de l'histoire manque sacrément de gnac et de sang qui gicle.

Nom d'un chien, Adam Cesare, n'écrivez pas le troisième tome que vous évoquez dans la postface !

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