Olivia Joules

ou l'imagination hyperactive

Helen Fielding

Albin Michel

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Le pitch

Olivia Joules : trente ans et des poussières. Profession : rédactrice beauté et - depuis peu - agent secret. Signes particuliers : corps parfait, tête bien faite, imagination "hyperactive".

Des palaces de Miami à la soirée des Oscars, des eaux transparentes des Caraïbes au désert d'Arabie, Olivia défie les forces armées du terrorisme avec une épingle à chapeau, un soutien-gorge à armature très spéciale et un instinct de conservation à toute épreuve.

Mon avis

Helen Fielding, c'est Le journal de Bridget Jones. OK.

Mais c'est aussi un vrai talent pour la littérature "légère", un style très simple, mais efficace et surtout un humour en béton armé.

Alors, je ne sais pas pourquoi Olivia Joules n'a pas la même réputation spectaculaire, car j'ai trouvé ce roman d'aventures parodique franchement réussi (même si tout le monde ne partage pas mon avis).

En fait, si : en réfléchissant un peu (cela m'arrive parfois), je pense avoir identifié un double malentendu entre l'auteure et une partie de son lectorat.

Le premier, c'est que nombre de lectrices ont abordé ce roman en pensant y retrouver l'ambiance et l'esprit de Bridget Jones, alors que ce roman n'a rien à voir avec le best-seller.

Le second, c'est que Olivia Joules est juste un gros délire de romancière.

Si, évidemment, vous prenez l'histoire au premier degré, vous allez penser que l'auteur se moque de vous.

Eh bien non! Il faut aborder ce roman avec l'oeil et le cerveau qui frisent ! Helen Fielding se moque carrément du genre "roman d'espionnage" et cela part parfois franchement en vrille.

Olivia Joules est, toutes proportions gardées, un Austin Power au féminin...

Ouf, je sens que je viens d'en décourager encore quelques-unes, mais bon... faites-moi confiance, c'est absolument par-fait pour quelques heures de lecture les pieds dans l'eau !

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