Petit dictionnaire amoureux du rock

Antoine de Caunes

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Le pitch

Amoureux du rock, Antoine de Caunes l’est depuis ce jour où le hasard lui fit découvrir les Beatles sur scène. Ce fut son chemin de Damas à lui (autre point commun avec saint Paul, il tombe facilement de cheval).

Dès lors, il passera une grande partie de sa vie à défendre cette musique par tous les moyens mis à sa disposition : télévision (on se souvient de Chorus, des Enfants du Rock, de Rapido), radio, presse et, d’une manière générale, prosélytisme quotidien mettant parfois à l’épreuve la patience de ses proches.

Le sujet lui tient tant à cœur qu’il était prêt à se lancer dans une encyclopédie amoureuse. On lui a conseillé de commencer par le dictionnaire.

Mon avis

Antoine de Caunes, pour un homme de ma génération (ok, ne soyez pas désagréable, ma date de naissance commence par 196...), cela signifie quelque chose; et pas rien.

De Caunes, c'est ce type à l'élocution de Formule 1, un des promoteurs du rock (le vrai, comme le "vrai" blues), le concepteur et animateur de l'émission Les enfants du rock.

C'est aussi - rien à voir - l'auteur de la plus grande poilade de la télévision, l'époque où s'abonner à Canal + permettait d’entrer dans le catégorie des happy few (même si on était déjà plus d'un million de HP...).

Alors, vous imaginez, un Antoine de Caunes qui met son esprit et sa plume caustique au service du rock...

J'ai sauté sur le volume, copieux (plus de 600 pages serrées !), en me léchant à l'avance les babines.

Qu'allait nous raconter ADC sur près de 40 ans de rock'n roll ?

Alors, je vais vous dire franchement : j'ai retrouvé l'esprit caustique d'ADC, entendu (en le lisant) son débit de mitraillette et découvert de nombreuses anecdotes originales.

Un exemple parmi des dizaines : je ne savais pas que ce jeune au physique de Dorian Gray a participé grandement au lancement réel de Dire Strait et du CD, au début des années 80.

Mais je n'en suis pas sorti complètement comblé.

Dans le dictionnaire, il y a, à la lettre V, une entrée "Vieux  con". Et malgré cette acte d'auto-dérision, le dictionnaire n'évite pas complètement le syndrome : "De mon temps, c'était quand même autre chose...".

Manque de recul, manque de perspective, manque d'éventail de la palette chromatique (tout ce qui dépasse les années 70, voire 80... circulez, y'a rien à voir), excès de mise en perspective nombriliste...

Antoine, je ne le connaissais pas sous cet aspect ?!

Restons honnête : pour le prix d'un kilo de cerise sur le marché de la rue Levy, vous avez de quoi passer un bon week-end avec vos souvenirs...

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