The gray man

Mark Greaney

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Le pitch

Quand le tueur à gages le plus redoutable devient proie à son tour.

Ceux qui œuvrent dans l'ombre le connaissent sous le pseudonyme de " Gray Man ". Tueur à gages devenu légendaire pour sa discrétion et sa terrible efficacité, il enchaîne les missions, parvenant toujours à abattre sa cible avant de disparaître. Mais peu savent qu'avant de devenir Gray Man, Court Gentry était un agent de la CIA. Jusqu'à ce que ses supérieurs décident de le lâcher. Donc de l'éliminer, créant ainsi le monstre froid qu'il est devenu.

À présent, Gray Man, dont la tête est mise à prix, est seul, et doit sans cesse se déplacer pour échapper aux agents de différents pays et aux mercenaires qui veulent sa peau.

Mon avis

L'adaptation d'un roman en film, lorsque celui-ci est produit et distribué directement sur une plate-forme de streaming, est désormais souvent une seconde chance pour le livre.

C'est le cas pour The gray man, sorti en 2009, mais qui n'a été traduit et publié en France qu'en 2022, à l'occasion de son adaptation par les frères Russo, avec un casting en béton armé (Ryan Gosling, Ana de Armas, Chris Evans) et sa sortie sur Netflix.

Autant le film, très loin du roman, risque de décevoir les amateurs de popcorn movie (malgré quelques scènes d'action très spectaculaires), autant le thriller de Mark Greaney peut vous faire passer deux ou trois heures agréables de pure distraction.

Si vous voulez savoir de quoi est capable Mark Greaney, il vous suffit de savoir qu'il a coécrit les trois derniers romans de Tom Clancy, juste avant sa mort.

Les thrillers de Clancy mettant en scène son héros Jack Ryan sont destinés aux amateurs de sensations fortes et de politique fiction. Mais ici, pas de politique fiction, foin de finasseries intellectuelles : The gray man, c'est 100 % d'action. En fait, peut-être même 110 %, si c'était possible !

Sur un scénario parfaitement linéaire, l'auteur propose un roman d'action comme on aimait en écrire - et en lire ! - dans les dernières années du siècle.

Un anti-héros, plus fort à lui tout seul qu'une armée de mercenaires, va lutter pendant plus de 400 pages pour sauver sa peau, et celle des "gentils", par la même occasion.

Donc, vous l'avez compris, ce condensé de scènes de fusillades, de cascades et de dézingage intense, ne va pas vous détruire les neurones. Il s'agit d'un livre destiné à se faire plaisir pendant un long voyage, ou une semaine de vacances !

L'histoire est parfaitement invraisemblable, mais on s'en fiche, car seul compte la qualité de la narration - Greaney s'y connait en scènes d'action, presqu'autant qu'en matériel militaire - et le rythme trépidant du scénario.

Vous aimez les popcorn books, messieurs (surtout)/ dames (pourquoi pas ?) ? Alors cette pépite blindée est pour vous !

NB : il y a un deuxième tome, il est fort possible que j'y jette un oeil bientôt !

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