Le pitch

Un corps est retrouvé dans la vallée de la Meuse, au cœur des Ardennes. Accident, suicide, meurtre ? La révélation de l'identité de la victime plonge la capitaine Katel Marelle dans la sidération. Renaud Duval menait-il... trois vies par semaine ?

Trois femmes attendent son retour. Chacune revendique d'être son unique amour. Ensemble, elles vont tenter de percer l'énigme d'une impossible triple vie...

Mais comme dans un théâtre d'illusions, des ombres rôdent, prêtes à se venger. Qui sait la vérité ? Qui manipule ? Qui tire les ficelles ?

Mon avis

Michel Bussi continue à être le romancier préféré des lecteurs français, il vend chaque année des cargaisons de romans à suspens, entre polar et aventure.

Pourtant, j'ai beau essayer, tenter à nouveau, tout cela reste pour moi de la bouillie pour les chats (expression utilisée par ma grand-mère, qui dit bien ce qu'elle veut dire !).

Avec Trois vies par semaine, c'est rebelote : my god, quel ennui un brin scandaleux !

Ennui, parce qu'il y a beau y avoir 450 pages au compteur, on passe son temps à s'ennuyer à mourir, entre tirage à la ligne (dialogues inutiles et interminables, paragraphes de deux ou trois lignes en moyenne), succession de scènes convenues et prévisibles qui trimbalent le lecteur d'un endroit à un autre, et personnages caricaturaux, sans aucune épaisseur psychologique.

Scandaleux, parce que Michel Bussi prend vraiment ses lecteurs pour des ramollis du bulbe, à un point inimaginable !

Nom mais sans blague, qui peut avaler une histoire aussi absurde ? Qui peut, surtout, survivre à cette succession de twists improbables et ces invraisemblances innombrables ?

Si je prenais le temps, ici, de résumer l'histoire en cinq lignes, en la posant bien à plat, son absurdité apparaitrait, évidente, énorme... mais je ne le fais pas pour ne pas spoiler l'intrigue, au cas où, cher lectrice, cher lecteur, vous tenteriez tout de même votre chance.

Vous aimez Michel Bussi ? Grand bien vous fasse, l'homme m'a l'air bien sympathique.

Mais sur le plan littéraire, je vous conseille de passer votre tour, il y a tant de grands romans à suspens dans les librairies !