Un diamant gros comme le Ritz

Francis Scott Fitzgerald

Robert Laffont

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Le pitch

Un diamant gros comme le Ritz est l'émouvant témoignage d'un écrivain charismatique, chef de file de la célèbre " génération perdue ". Non seulement ce recueil révèle un Fitzgerald extravagant, tendre et mélancolique, mais il évoque aussi une période très ancrée dans l'imaginaire collectif, celle des Années folles, nostalgiques, envoûtantes, perfides, ravageuses.

Composé de vingt-huit nouvelles, les meilleures de Fitzgerald, écrites entre 1920 et 1940, ce livre voit cohabiter exilés millionnaires, couples se querellant lors de la traversée de l'Atlantique, ou encore un mari pourtant fidèle qui ne peut empêcher les autres femmes de tomber amoureuses de lui. Malcolm Cowley, ami intime de Fitzgerald et figure emblématique de la " génération perdue ", signe la préface de ce recueil.

Mon avis

En 800 pages serrées, voilà tout simplement - dans la délicieuse collection Pavillons poche de Robert Laffont - le meilleur de l'œuvre de Francis Scott Fitzgerald.

Car, contrairement à l'image que le grand auteur américain mort trop jeune (à 40 ans, usé par l'échec de sa carrière d'écrivain et surtout par l'abus d'alcool) a laissé dans le grand public, ce n'est pas la poignée de romans qu'il a laissée derrière lui qui constitue le cœur et l'âme de son œuvre, mais bien les nouvelles.

Présentées dans un ordre chronologique, elles mettent en avant toute la finesse, la subtilité et la nostalgie de son style.

Le lecteur voit défiler la fin de la première guerre mondiale, l'euphorie et l'insouciance des années folles (auquel le nom de Fitzgerald restera à jamais attaché) puis la crise et le doute qui s'installent au fur et à mesure que les années 30 et la dépression économique avancent.

Reflets des problèmes qui traversèrent la vie de l'auteur, elles parlent souvent d'argent, de fêtes et d'argent.

Des textes inoubliables, à placer dans une bibliothèque idéale.

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