[Idées Lecture Vacances] 10 livres pour rire pendant les vacances

Posté le 5 juillet 2017, par letournepage, dans Le coin cadeau

Lire l’été : oui , mais quoi ? Les vacances d’été sont la meilleure période de l’année pour lire. Beau temps, absence de stress, plage, sieste : toutes les conditions sont réunies pour rattraper le temps perdu dans les transports, le boulot, les courses, et entamer enfin sa pile de romans à lire qui s’est allongée tout au long de l’année.

Par contre, personne ne vous force à emporter les énormes romans sérieux que vous a conseillé tante Adèle (celle qui a de la moustache) ou votre voisine à lunettes aux verres épais comme votre instit’ de primaire (rappelez-vous…) !

Pourquoi ne pas plonger plutôt (attention c’est une expression : les livres sont solubles dans l’eau de mer !) sur un livre détendant, distrayant, celui qui va vous faire oublier votre quotidien ? Romans d’aventure, feel good books, thrillers, livres drôles, romans historiques et romans policiers sont les bienvenus.

Tiens, par exemple : un livre destiné à vous amuser, à étirer la commissure de vos lèvres vers les oreilles, à vous faire rire, quoi !

« Y’a pas de mal à se faire du bien », disait un philosophe de renom. Sur ce principe d’hygiène de vie plein de bon sens, voici une sélection d’une douzaine de livres qui, je vous le certifie, vont vous mettre de la joie au cœur, sans arrière pensée.

Nouvelles bizarres, BD hilarantes, romans détournant les stéréotypes des genres établis – policier, science-fiction, aventure – .. un peu pour tous les goûts, en fait !*

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Sélection lecture : pour une détente assurée !

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Astérix en Corse – R. Goscinny & A. Uderzo

Hachette – 48 pages – 9.95 €*

Le pitch : Pour célébrer l’anniversaire de la bataille de Gergovie, les Gaulois s’offrent en apéritif les malheureux légionnaires du camp de Babaorum. Là, ils libèrent Ocatarinetabelatchitchix, chef de clan corse.

Ce dernier, plus fier encore qu’un Gaulois, prétend alors que les Corses sont le « cauchemar des Romains ». Astérix et Obélix décident de s’embarquer pour l’île de beauté, histoire de prouver qu’ils sont les seuls à donner d’authentiques sueurs froides aux Romains. Et ce sont encore ces derniers qui, malgré eux, vont arbitrer les débats

Mon avis : 21e tome des aventures d’Astérix et Obélix, publié en 1973.

À mon avis (partagé par beaucoup, je crois), un des trois meilleurs Astérix. Quelques bonnes raisons à l’appui de cette distinction :

Les dialogues sont étincelants. Comment ne pas s’extasier devant la dialectique corse résumée par René Goscinny, elle est absolument géniale ! (« Tu as parlé à ma soeur ? » et la suite, inoubliable !)

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Les gags immortels sont légion (romaine, bien sûr !), entre le bateau qui explose avec le fromage corse,

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Le koala tueur – Kenneth Cook

Le livre de poche – 224 pages – 6.10 €*

Le pitch : Avec ses redoutables crocodiles, ses koalas féroces et ses cochons sauvages assoiffés de sang, l’impitoyable bush australien reste un territoire indompté. Et ce n’est pas Kenneth Cook qui aurait pu l’apprivoiser !

Cook a réuni, peu avant sa disparition, ces histoires courtes toutes plus hilarantes les unes que les autres, inspirées par ses tribulations à travers l’Australie. D’après lui, chacune de ces quinze rencontres avec la faune sauvage s’est déroulée comme il le raconte ici, même si elles paraissent incroyables. Dépaysement garanti, dans un grand éclat de rire.

Mon avis : Il y a encore peu, je ne connaissais pas Kenneth Cook… à ma grande honte, car cet auteur était une célébrité en Australie.

C’est par le biais de recueil de ces nouvelles centrées sur la rencontre de l’auteur avec la faune australienne que j’ai fait la rencontre avec ce grand malade à l’humour ravageur.

Certains feront la fine bouche en lisant ces histoires « too much » où l’auteur vous raconte avec le plus grand sérieux des horreurs totales sur ces animaux du bout du monde, tous plus dangereux les uns que les autres. D’autres se tordront le nez en découvrant les délires alcoolisés de ces autochtones du fin fond du bush…

Mais si vous aimez l’humour absurde, précipitez-vous sur ce recueil, et sur le suivant ! Vous passerez quelques moments à vous gondoler.

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Prime time – Jay Martell

10/18 – 480 pages – 8.40 €*

Le pitch : À l’insu de ses habitants, la Terre est depuis des décennies le programme de télé réalité le plus suivi par la galaxie qui se régale des aventures des Terriens, ces êtres primaires, aussi stupides qu’arrogants, qui, à force de guerres, de pollution, de décisions irrationnelles, s’approchent chaque année un peu plus de l’autodestruction. Leurs aventures sexuelles, religieuses, politiques ont souvent été irrésistibles. Puis, peu à peu, l’audience s’est mise à chuter. Les spectateurs se sont lassés.

Aussi les producteurs ont-ils décidé d’arrêter les frais. Et ils préparent en secret un dernier épisode : la fin du monde, prévue dans trois semaines. Un seul homme, bien malgré lui, va avoir la possibilité de sauver la planète.

Scénariste has been un peu déplumé et travaillé par une libido dévorante, Perry Bunt va en effet lever le voile sur la conspiration. Hélas pour nous, il n’a pas grand-chose d’un héros !

Mon avis : Avec Prime Time, c’est un nouveau coup de maître pour la jeune et talentueuse maison d’Édition Super 8, qui s’est donné pour mission de dénicher les romans anglo-saxons de SF et fantastique les plus originaux (lisez par ailleurs mes critiques de The rook, ou d’Une pluie sans fin) pour les faire découvrir aux lecteurs français  .

Pour Prime time, une référence s’impose d’emblée : H2G2, Le guide du voyageur galactique, bien sûr ! On est ici très exactement dans la même veine : une vraie histoire de SF, mais prise au 3e degré, avec un personnage principal complètement paumé et un humour digne des meilleurs auteurs anglo-saxons spécialistes du non-sens.

Je prends ici le risque de m’engager (satisfait ou remboursé) : vous allez rire, et souvent aux éclats, en suivant les péripéties et les soubresauts scénaristiques incessants dans lesquels l’auteur plonge son pauvre héros !

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Au pire, qu’est qu’on risque ? – Donald Westlake

Rivages / Noir – 406 pages – 9.15 €*

Le pitch : Surtout, ne contrariez pas Dortmunder. Même si vous êtes milliardaire. Surtout si vous êtes milliardaire. Car Dortmunder a son propre code de l’honneur et Max Fairbanks est allé un peu trop loin.

Son crime ? Interrompre Dortmunder en plein cambriolage, ce qui est déjà grave en soi. Mais avoir l’audace de lui voler sa bague porte-bonheur, et ce, sous le nez de la police, c’est TROP !

Le tout-puissant Max Fairbanks ne sait pas qu’il vient de se faire un ennemi. Malgré tout, Dortmunder n’a pas l’intention de se laisser arrêter par deux vulgaires flics, il s’empresse donc de leur fausser compagnie grâce à la fermeture éclair de sa braguette (on est ingénieux ou on ne l’est pas). Après quoi, il rassemble ses troupes.

Un objectif : la vengeance. Un choix de cibles : les somptueuses résidences du milliardaire, disséminées entre Manhattan et Las Vegas. L’une après l’autre, elles seront mises à sac par Dortmunder et compagnie dans l’espoir de retrouver la fameuse bague

Mon avis : Donald Westlake, l’auteur de romans policiers le plus drôle du monde ? Vous serez d’accord avec cette opinion, si vous lisez par exemple ce délicieux roman où Dortmunder, le héros favori de Westlake, prend tout le monde à rebours.

Je m’explique : l’humour de l’auteur repose d’habitude sur le fait que ses héros (Dortmunder et sa petite bande) sont les champions du monde de la loose : il suffit qu’ils montent un plan pour que cela tourne au cauchemar, non pas parce que le plan n’est pas bon (quoique…), mais parce qu’ils ont la pire déveine du monde.

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Spellman & Associés  – Lisa Lutz

Le livre de poche – 444 pages – 7.10 €*

Le pitch : Qui pourrait résister aux Spellman, la famille la plus sérieusement fêlée de la côte Ouest ? Certainement pas leur fille, Izzy, associée et néanmoins suspecte. Car, pour ces détectives-nés, rien n’est plus excitant que d’espionner, filer, faire chanter… les autres Spellman de préférence.

Mélange détonant d’humour et de suspense, ce best-seller international (et son héroïne) a fait craquer Hollywood : vous n’êtes pas près d’oublier les Spellman !

Mon avis : Il y a quelques années, ce livre s’est retrouvé entre mes mains par hasard. Imaginez la scène : moi, allongé sur une plage, en plein été, en train de me laisser bronzer tout en feuilletant un roman que je viens de piquer par le plus grand des hasards sur la serviette d’à côté.

La raison ? Je venais de terminer le romanque j’avais emmené à la plage et j’avais une flemme… estivale de me lever pour aller en chercher un autre dans mon stock, dans ma chambre d’hôtel (toujours costaud, le stock, quand je pars en vacances).

Au bout de deux, trois chapitres un peu déstabilisants où la narratrice, apparemment un peu frappadingue, expliquait qu’elle s’appelait Isabel Spellman, dîtes Izzy, et qu’elle travaillait pour une agence de détectives privés constituée… de (presque) toute sa famille, dont tous les membres (tous) étaient encore plus frappadingue qu’elle, j’ai commencé à rire.

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Jolly Jumper ne répond plus

Jolly Jumper ne répond plus – Guillaume Bouzard

Lucky comics – 48 pages – 14 €*

Le pitch : Jack Dalton (ou William ? – qui, au fond, sait différencier les deux frères du milieu ?) entreprend une grève de la faim en prison.

Lucky Luke est appelé à la rescousse pour résoudre cet énième problème lié aux Dalton. Mais il doit aussi faire face à une autre situation, celle-là inédite et gravissime : Jolly Jumper est boudeur, il fait la tête et ne lui répond plus.

Lucky Luke tente désespérément de renouer le dialogue avec son fidèle destrier…

Mon avis : des parodies en matière de BD belge, on en a vu des vertes et des pas mures. Parodie de Blake & Mortimer, Astérix, Tintin (innombrables !).

Quelle que soit leur qualité, ces tentatives de détournement de certains mythes sont toujours préférables aux innombrables albums dit « sérieux » et « approuvés »dont nous abreuvent les ayant-droits des auteurs originels des grands classiques, pour des raisons totalement, uniquement mercantiles, et dont la qualité est souvent déplorable.

Un des meilleurs exemples de catastrophe commerciale concerne Lucky Luke. Que n’a-t-on pas fait au pauvre cowboy depuis la mort de Morris ?!!

Au delà des spins off Kid Lucky (mignons et réussis), que d’albums pas drôles, souvent catastrophiques, tellement loin de l’esprit et de l’humour de René Goscinny qui, il faut le rappeler (mais vous le savez, bien entendu !) est le scénariste de 38 épisodes du tireur d’élite !

Avec Jolly Jumper ne répond plus, pas d’angoisse : on est clairement dans le détournement.

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Dictionnaire superflu à l‘usage de l’élite et des biens nantis

Pierre Desproges

Points – 143 pages – 5.90 €*

Le pitch : Les mots l’amusent, il en joue et en abuse, avec son humour d’une intense noirceur et son intelligence aiguisée.

En ne choisissant qu’un seul mot par lettre, Desproges prend le parti d’être partial, et son dictionnaire superflu d’en devenir indispensable : sous la provocation se cache toujours la réflexion, derrière le jeu de mots facile se glisse la dénonciation tout en poésie de cet « écriveur » hors du commun.

Mon avis : Un dictionnaire à la Desproges, c’est une « entrée » et une seule par lettre, nom commun d’un côté, nom propre de l’autre, et un bref encart (rose bien entendu) de locutions latines au milieu.

Soyons bref : il s’agit d’un des sommets de l’oeuvre (grand mot !) de Pierre Desproges, que vous devez absolument lire, offrir, mettre dans votre bibliothèque. En ce qui me concerne, j’emporterais ce livre si je devais en remplir une malle et une seule pour terminer ma vie sur une île déserte.

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Poulets grillés – Sophie Hénaff 

Le livre de poche – 336 pages – 7.30 €*

Le pitch : Le 36 quai des Orfèvres s’offre un nouveau patron. Le but de la manoeuvre : faire briller les statistiques en placardisant tous ceux qu’on ne peut pas virer et qui encombrent les services.

Nommée à la tête de ce ramassis d’alcoolos, de porte-poisse, d’homos, d’écrivains et autres crétins, Anne Capestan, étoile déchue de la Judiciaire, a bien compris que sa mission était de se taire.

Mais voilà, elle déteste obéir et puis… il ne faut jamais vendre la peau des poulets grillés avant de les avoir plumés !

Mon avisPoulets grillés : une histoire de flics – tous plus ringards les uns que les autres, une couverture style BD, très « crobardée »-, une quatrième de couverture qui sent la blague à plein nez… Rien de bien exaltant à première vue, à moins de chercher le lecteur fan d’Audiard, ni plus ni moins.

Et pourtant, ce premier roman de Sophie Hénaff vaut nettement mieux que son pitch marketing un peu relou !

La première – et principale – bonne surprise vient de la qualité de la plume de l’auteure. Là, j’en suis resté comme deux ronds de flanc (j’essaie de rester dans l’esprit du bouquin, vous l’avez compris…) : Sophie Hénaff fait partie de la catégorie, assez faiblement alimentée je dois malheureusement le dire, des journalistes professionnels qui ont de l’or dans le stylo et savent s’en servir pour écrire au long cours.

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L’enquête corse

L’enquête corse – Pétillon

Glénat – 52 pages – 13.90 €

Le pitch : Cette fois-ci, la mission de Jack Palmer est simple : remettre le pli d’un notaire parisien à Ange Léoni, un activiste corse aussi insaisissable que les différentes factions de l’île de Beauté.

Et quand un autiste de l’enquête comme Jack Palmer rencontre un peuple sourd, muet et aveugle, l’aventure ne peut être que passionnante…*

Mon avis : Difficile de passer, au début de ce siècle, à côté de L’enquête corse. Grand succès de 2003 en librairie, la BD de René Pétillon est immédiatement adapté au cinéma, où le succès est égal (même si le résultat ne l’est pas…).

Une demi génération plus tard, que reste-t-il de cet album illustre ? Eh bien… franchement… l’histoire n’a pas pris une ride !

Ce qui, d’une certaine façon, me parait normal puisque, durant ce laps de temps, la corse et les corses n’ont pas du tout changé (aïe ! Je n’ai rien dit, surtout ne me frappez pas ! J’ai plusieurs corses parmi mes amis !!!).

Non, je plaisante : la situation a bien changé, car l’île de beauté, qui était alors secouée par les multiples revendications et attentats des mouvements autonomistes (avec, point culminant de l’agitation, l’odieux assassinat du préfet Erignac), a retrouvé un peu – un peu de calme.

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American rigolos – Bill Bryson

Petite biblio Payot – 380 pages – 9.20 €*

Le pitch : De retour aux US après vingt ans en Angleterre, Bill Bryson s’étonne : « Les Américains ont produit plus de prix Nobel que le reste du monde réuni. Et pourtant, selon un sondage, 13 pour 100 des Américaines sont incapables de dire si elles portent leur slip sous ou sur leurs collants. »

À son retour au pays, notre héros se lance à la « redécouverte » de l’Amérique avec humour. Rien n’échappe à son sens de l’observation ni à son manque de sens pratique : l’administration et les supermarchés, la publicité et les séries télé, l’informatique et le jardinage, et même son épouse britannique, qui deviendra vite une Américaine accomplie.

Mon avis : La seule chose vraiment ratée, dans ce livre, c’est son titre français ! Pourquoi ne pas avoir traduit littéralement le titre original  (Notes from a big country) ?

Le reste est parfait. Imaginez une succession de chroniques sur les Américains et leur mode de vie, d’une drôlerie remarquable, écrite par un américain qui a fini par acquérir le point de vue et l’humour des Anglais.

L’exercice réalisé par Bill Bryson est extrêmement difficile : faire rire (fort, souvent, longuement) en se moquant des « autres », mais jamais méchamment, tout en se moquant de soi-même. Partir d’une anecdote insignifiante pour finir par évoquer, avec subtilité, un grand sujet de société, c’est une performance.

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Le guide du voyageur galactique – Douglas Adams

Folio SF – 288 pages – 7.70 €*

Le pitch : Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée :

  • que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d’autoroute ;
  • que la Terre va être détruite d’ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d’une future voie express intergalactique ;
  • que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s’apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ?

Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l’accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés

Mon avis : Petit rappel pour les néophytes en matière de SF (ce n’est pas grave, il ne faut pas avoir honte, cela peut arriver à tout le monde de débuter !) : le titre de ce roman en français a beau avoir varié (il y a vingt ans, c’était le guide du routard galactique), son titre anglais est tout le temps resté le même, à savoir : The Hitch Hiker’s Guide to the Galaxy. Ce qui explique l’acronyme qui, depuis longtemps, sert de titre dans le monde entier : H2G2.

Ceci posé, que dire ?

Que ce roman, issu d’un feuilleton radiophonique de la BBC dans les années 70, est certainement le seul livre que l’on pourrait attribuer, les yeux fermés, aux Monty Python. Aussi tarés, foldingues que Douglas Adams, ils auraient pu l’écrire (le groupe a d’ailleurs eu son propre feuilleton à la BBC au début des 70’s) ?

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Pour le meilleur et pour l’empire – James Hawes

Points roman – 402 pages – 7.70 €*

Le pitch : Perdu dans la jungle quelque part en Papouasie-Nouvelle-Guinée, Brian Marley s’apprête à vivre ses derniers instants. Il vient de remporter l’ultime épreuve d’un jeu de téléréalité. Malheureusement, il est le seul à le savoir, et tout porte à croire que nul n’aura jamais connaissance de son exploit. Quand soudain…

Une balle de cricket jaillie du néant le met K.O. Une balle de cricket ? En pleine jungle ? Ainsi commence cette comédie délirante, dans la plus pure tradition du nonsense britannique.

Anciens officiers de l’armée des Indes, nymphes lubriques et politiciens véreux – sans oublier les aborigènes, les enfants et les journalistes : tels sont les protagonistes de cette fable qui doit autant à Evelyn Waugh qu’au Monty Python’s Flying Circus.

Mon avis : S’il vous est déjà arrivé de parcourir ce site, vous avez forcement remarqué que, paradoxalement (comme nombre de mes compatriotes) j’apprécie beaucoup l’humour britannique, le fameux « non-sens ».

Si vous faites partie de ces amateurs, jetez-vous sur ce petit bijou venu de nulle part (l’auteur semble avoir publié un autre titre dans la même veine) publié en 2007 et salué à l’époque par la critique parisienne.

Imaginez un épisode d’une émission genre Koh-Lanta se déroulant sur une île du pacifique, au cours duquel un protagoniste tombe soudain sur une colonie de Japonais isolés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, dont ils n’ont pas été informés. Eh bien vous remplacez les Japonais par une colonie d’Anglais pur jus, et vous obtenez le pitch de départ.

Après, le secret de la réussite de ce roman, c’est un humour féroce

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