Jean Giono est né le 30 mars 1895 à Manosque en Haute-Provence. Son père, italien d’origine, était cordonnier, sa mère, repasseuse.
Après des études secondaires au collège de sa ville natale, il devient employé de banque jusqu’à la guerre de 1914, qu’il traverse comme simple soldat. En 1919, il retourne à la banque. En 1920, il épouse une amie d’enfance, Élise. Ils auront deux filles, Aline et Sylvie. En 1930 il quitte tout à fait la banque pour la littérature.
Son œuvre mêle un humanisme naturel à une révolte violente contre la société du XXe siècle, traversée par le totalitarisme et rongée par la médiocrité. Un grand nombre des ouvrages de Jean Giono ont pour cadre le monde paysan provençal. Inspirée par son imagination et ses visions de la Grèce antique, son œuvre romanesque dépeint la condition de l'Homme dans le monde, face aux questions morales et métaphysiques et possède une portée universelle.
Il fut accusé à tort de soutenir le Régime de Vichy et d'être collaborateur avec l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, en raison de son pacifisme, ne soutenant nul camp. Il s'est alors attiré de nombreux ennemis littéraires.
De son œuvre vaste et prolifique, on se souviendra de la trilogie de Pan, composé de Regain, Colline et Un de baumugnes, de Le hussard sur le toit (1951), qui compte Angelo, protagoniste récurrent, ou encore Un roi sans divertissement (1947), Les grands chemins et le poétique Que ma joie demeure (1935)...
Jean Giono est mort le 9 octobre 1970.