Choc – Les fantômes de Knightgrave

1ère partie

Stéphan Colman & Eric Maltaite

Dupuis

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Le pitch

Par une matinée glacée de février 1955, le manoir de Knightgrave devient la propriété du marquis Di Magglio, un mystérieux et richissime acquéreur que nul n'a jamais vu. Et pour cause : sous le patronyme du marquis Di Magglio se cache en réalité le non moins mystérieux M. Choc, empereur du crime, aussi redouté qu'insaisissable.

À quel plan retors songe-t-il, en achetant cette propriété ? Quelle machination est-il en train de mettre en place ?

À moins qu'il ne soit en train d'accomplir un voeu connu de lui seul - et dont nous allons découvrir, par un habile jeu de flash-back, les tenants et les aboutissants.

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Choc - Les fantômes de Knightgrave

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Car c'est bien dans le passé de M. Choc que ce récit va nous plonger..

Mon avis

Tous les amateurs de BD belge connaissent Tif et Tondu, dont les nombreuses aventures inventées et dessinées par Rosy et Will ont illuminé le journal Spirou. Le méchant de la série, c'était Choc, un personnage étrange en smoking et à la tête recouverte d'un heaume.

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Choc - Les fantômes de Knightgrave

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Aujourd'hui, Colman et Maltaite (qui est le fils de Will !) reprennent le mythe Choc... pour en faire quelque chose de totalement différent. De bien mieux !

Tif et Tondu, c'était des aventures légères, dans l'esprit de la BD pour enfants des trente glorieuses. Il y avait de l'humour, et le dessin était "léger".

Ici, rien de tout ça. Les 86 planches (l'équivalent d'un double album) grand format nous plongent dans une Angleterre, à différentes époques, dans une histoire d'une grande noirceur (c'est même souvent un peu désespéré).

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Choc - Les fantômes de Knightgrave

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Deux choses à retenir :

Un scénario complexe, mais très clair, ménageant sans arrêt des allers et retours entre le présent et différentes époques du passé, d'une grande efficacité.

Choc - Les fantômes de Knightgrave

Mais aussi, et surtout, un dessin absolument magnifique, avec une splendide mise en couleur ; le trait est un juste milieu entre la BD belge traditionnelle et la BD réaliste ; c'est parfait.

A la fin de l'album, le lecteur n'a qu'une seule envie, un seul sentiment : découvrir la deuxième partie, désespérément. À découvrir absolument !

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