Furieuse

Geoffroy Monde, Mathieu Burniat

Dargaud

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Le pitch

Le roi Arthur, celui de la légende ? Un vieil ivrogne décrépit qui passe ses journées vautré sur son trône. Sa gloire désormais bien lointaine, il la doit à l'épée magique que Merlin lui a forgée pour terrasser les hordes de démons venues envahir le royaume de Pendragon. Devenue témoin de sa déchéance, l'arme enchantée s'ennuie ferme tandis que la princesse Ysabelle fulmine car son débris de père l'a promise en mariage à l'ignoble petit baron de Cumbre.

Toutes deux bien décidées à se trouver un meilleur destin, Ysa et l'épée s'allient pour fuir le château et partir à la recherche de Merlin et de Maxine, la grande soeur disparue. Mais le vaste monde peut se montrer bien cruel pour une princesse qui n'a connu que la vie de palais. Et les intentions de l'épée sont peut-être moins nobles qu'il n'y paraît...

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Furieuse

Mon avis

Pour savoir à quoi ressemble Furieuse, graphiquement et scénaristiquement, il suffit de regarder la couverture de l'album.

Une jeune femme aux yeux ronds, immenses, à la japonaise, avec des cheveux en pétard et une totale absence de nez (très moche, cette absence de nez : cela semble être le "truc" à la mode chez les jeunes illustrateurs, pourvu que cette mode passe vite !).

La princesse Ysabelle (c'est le prénom de la jeune femme) tient une épée magique enflammée à la main. Elle s'apprête à affronter un univers hostile, qu'on imagine plein de monstres, avec ces flammes de l'enfer qui couronne le titre de l'album.

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Furieuse

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La seule indication qui manque, sur cette couverture, c'est celle du second (voir du troisième) degré.

Oui, Furieuse est une parodie foutraque des gestes médiévales anglo-saxonnes, illustrée par un amateur (talentueux) d'esthétique japonaise qui aurait un peu trop abusé de substances lui faisant voir la vie en orange vif et violet pétant !

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Furieuse

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Si cette proposition vous intéresse, vous ne serez pas déçu et vous en aurez pour votre argent car le one shot compte plus de deux cents planches et une succession incessante de rebondissements rocambolesques plutôt malins.

Humour frappadingue (mais gentillet), s'appuyant sur une quantité remarquable de références aux romans d'aventure classiques : Furieuse ne se prend pas une seconde au sérieux et, pour peu que les histoires d'épée ensorcelée vous amuse, vous risquez de vous bidonner gentiment.

 

Furieuse*

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Le personnage le plus réussi ? Le serviteur monstrueux qui termine l'histoire sur le trône, à la place du roi déchu. Je ne vous en dis pas plus.

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