Le pitch

Après s’être attaché à déconstruire Pinocchio, Winshluss s’attaque au livre de contes et de légendes le plus lu au monde : la Bible. Un narrateur extérieur, Saint Franky, guide le lecteur, en portant une vision particulièrement acerbe, à travers les différents épisodes marquants de l’Ancien et du Nouveau Testament.

Tout comme Pinocchio investissait les multiples parties de l’âme humaine, In God We Trust s’attelle à envelopper la Bible de plusieurs auras. Allant de la parodie du comic book (God vs Superman) à la tragédie adultérine, en passant par une étude sur la disparition des dinosaures, la densité du livre ne laissera au lecteur aucun répit. Ponctuées d’anecdotes inédites, les fabuleuses aventures de Dieu narrées par Winshluss nous en apprendront plus sur ce mystérieux personnage.

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Mon avis

Avec Winshluss (Vincent Paronnaud pour l'état civil), ça passe ou ça casse.

Si vous êtes allergique aux blasphèmes, aux dynamitages d'icônes - de quelque sorte que ce soit -, aux détournements à 180 ° des contes, légendes, et autres textes sacrés, aux dessins crados, aux couleurs flashy, alors surtout, surtout, n'ouvrez jamais un de ses albums !

Car tout ce que vous récolteriez, c'est une bonne montée de tension, voire même une petite crise cardiaque...

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Mais si l'esprit d'un Mad sous amphétamines vous fait sourire d'aise, provoque chez vous des esclaffades et des esclavations, alors foncez !

Après le célèbre Pinocchio, c'est tout simplement à Dieu et à ses textes que le vilain garnement s'attaque, dans un gros album à l'édition soignée, mais carrément trop cher.

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Dès la première planche, notre ami s'attaque à la Genèse et enchaine sur tout l'ancien testament.

L'esprit : du Gotlib de la grande époque, celle où le génial humoriste n'hésitait pas à montrer dans ses dessins des organes sexuels et des petits mickeys lubriques.

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Chaque chapitre est une insulte scato, sado, mytho, pédo, sexo aux textes sacrés et, même si vous êtes un lecteur averti, comme je le suis, certains gags généreront chez vous quelques "Ooooooh !" estomaqués.

La première moitié de l'album est une réussite foutraque incontestable, mais l'auteur a un peu de mal à tenir la distance sur la seconde moitié.

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Visuellement, c'est tout et n'importe quoi, Winshluss a des facilités et n'hésite pas à en abuser; certaines pleine page sont impressionnantes.

Vous cherchez une bonne occasion d'être scandalisé ? Ceci est pour vous !