Le pitch

Tous les enfants ne sont pas des monstres. Sur une Terre en proie à la terreur. Stephen, 14 ans, autiste et surdoué, a pris place dans un laboratoire mobile avec six militaires et six scientifiques.

Sauveront ils l'humanité ?

Mon avis

Pour lire La part du monstre, il est fortement conseillé de lire avant Celle qui a tous les dons.

Conseillé, mais pas obligatoire, puisque ce nouveau roman de M.R. Carey est, en quelque sorte, le préquel du précédent.

Mais en lisant Celle qui a tous les dons, vous découvrirez les détails du monde apocalyptique dans lequel se déroule ce terrible récit fantastique, détails qui ne sont que brièvement décrits et expliqués dans La part du monstre.

Deux romans sur les zombies ? Il y a bien longtemps que je n'avais pas eu le plaisir d'en lire d'aussi adultes et bien écrits.

Ici, pas de lecture pour adolescents, nous sommes à mille lieue d'une ambiance gentillette ou romantique. Les zombies sont des monstres décervelés qui ne pensent qu'à dévorer tout ce qui est vivant et qui bouge.

Enfin... presque tous, c'est ça qui donne tout son sel à l'histoire; car s'il advenait que certains d'entre eux se révèlent être, en quelque sorte, le fruit d'une mutation génétique entre affam' (comme les appelle joliment l'auteur) et humains, l'avenir du monde pourrait en être changé !

Si vous ouvrez La part du monstre, attendez-vous à être plongé jusqu'au cou, dès la première page, dans une histoire survivaliste. Une douzaine d'humains qui tentent d'évoluer dans un monde désormais peuplé uniquement de zombies. Ou presque.

Au centre du groupe, un personnage à part, qui fait tout le sel du roman. Un gamin à la cervelle exceptionnelle mais dont le comportement autiste rend la vie sociale très compliquée.

Les 450 pages du roman se déroulent à bord d'un camion de combat militaire surarmé et surprotégé. Immersion totale.

Un vrai roman de guerre, bourré d'adrénaline, de tensions, de combats, avec des vrais méchants et des vrais gentils.

Avec une fin plutôt spectaculaire, et un épilogue encore plus étonnant, qui boucle en même temps le cycle des deux histoires. Et- paradoxe dans ce monde post-apocalyptique - une petite morale plutôt positive.

Si vous aimez les romans d'aventure, à lire la fleur au fusil, vous trouverez difficilement mieux !