Le chardonneret

Donna Tartt

Plon

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Le pitch

Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à Amsterdam comme une bête traquée ?

Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ? D'où vient cette toile de maître, Le Chardonneret, qu'il transporte partout avec lui ?

Mon avis

Prix Pulitzer 2014 (comme c'est écrit sur la couverture, en plus gros que le titre).

Dix ans après Le petit copain et vingt ans après Le maître des illusions, Dona Tartt sort un troisième roman et chacun s'esbaudit sur le fait qu'elle ait mis dix ans à l'écrire.

Comme si on jugeait la qualité d'un livre au temps passé à l'écrire ! À cette aune-là, les Rougon Macquart, la Comédie humaine, l'oeuvre de Dumas ou de Simenon ne seraient donc que de piètres éléments de la littérature ?!

Pour ma part, comme pour son roman précédent, j'ai laissé cet roman hypertrophié (1 300 pages en édition poche !) me tomber des mains à mi-parcours (de quoi se faire mal aux pieds...). J'ai identifié ce qui, pour moi, ne marche pas (plus) chez Donna Tartt  :

1/ Elle intellectualise trop sa démarche d'écriture. Son livre sent le fabriqué, chaque mot, chaque phrase est placé là où il faut, trop réfléchi. C'est académique. On dirait l'oeuvre d'un vieillard.

2/ Elle écrit pour se faire plaisir, pas pour celui du lecteur. La démarche inverse du principe du Tourne Page.

C'est long, c'est lourd, c'est froid. Quel dommage ! Car Donna Tartt restera à jamais, pour moi (et pour bien d'autres), l'auteure du magnifique Maître des Illusions...

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