Le pitch

Après la publication du Cri du Kalahari, les zoologistes Delia et Mark Owens retournent en Afrique pour poursuivre leurs recherches. Dans la vallée de la Luangwa, région reculée de la Zambie, ils découvrent un éden sauvage, d’une beauté saisissante, où ils choisissent d’établir leur campement. Dans cet habitat naturel préservé, les hippopotames sillonnent encore les rivières et les éléphants se nourrissent des fruits des arbres.

Mais ce tableau idyllique est rapidement mis à mal par les nombreux braconniers qui sévissent dans la région. Les Owens s’engagent alors dans une lutte pour protéger les éléphants. Découvrez l'histoire captivante de leur combat pour sauver la vallée.

Mon avis

Allons à l'essentiel (oui, je suis capable de faire court !) : L'oeil de l'éléphant, publié en 1992, est en quelque sorte la suite du formidable Le cri du Kalahari, sorti en 1986.

Ce dernier avait rencontré un énorme succès - mérité ! - auprès d'un lectorat fasciné par les aventures incroyables vécues par le couple de chercheurs Delia et Mark Owens dans le désert du Kalahari.

Je vous invite à lire sur le site ma critique de ce documentaire à nul autre pareil, où le jeune couple, tout juste marié, affrontait et tutoyait la nature d'une manière complètement naturaliste.

Un livre in-dis-pen-sa-ble pur les amateurs de nature sauvage et d' animaux vivant loin de toute civilisation.

Avec L'oeil de l'éléphant, les Owens racontent la suite de leurs aventures en Afrique, quelques années plus tard.

Cette fois-ci, nous nous retrouvons au coeur de la Zambie, là où les braconniers déciment les animaux sauvages, avec les éléphants en premier lieux.

J'ai malheureusement rapidement déchanté à la lecture de ce témoignage, certes édifiant, mais qui fait la part belle - voire quasi exclusive - à la logistique de leurs expéditions.

Le cri du Kalahari parlait de survie en milieu hostile, sans aucun moyen, et à l'observation et la fréquentation de la faune sauvage (les lions, les hyènes).

L'oeil de l'éléphant parle interminablement d'avion, de piste d'atterrissage, encore d'avion, de problèmes de voiture et - presque incidemment - de la faune.

Bien sûr, le thème du livre, fort estimable, est avant tout l'écologie; une alerte aux drames qui étaient en train de se dérouler en Afrique à la fin du siècle dernier.

Mais je préfère alerter les fous de zoologie - ceux qui, comme moi, avaient adoré le premier volume - : cette suite aux détails bassement matériels risque de les décevoir.

Pour ma part, je me suis ennuyé profondément, au point de survoler (c'est le cas de le dire !) la seconde partie de l'essai. Dommage.