Le pitch

Ethan Reckless est un ancien étudiant radical. Son job? Régler les problèmes. Toutes sortes de problèmes, quels qu'ils soient... à condition d'y mettre le prix.

Les activités d'Ethan Reckless lui ont fait rouler sa bosse, comme on dit. Et il ne craint pas grand-chose... Si ce n'est que son passé le rattrape. Et cela semble bien être le cas...

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Mon avis

Premier volet de la série Reckless, consacrée aux aventures d'Ethan Reckless, un enquêteur privé qui, dans le Los Angeles des années 80, dénoue des intrigues complexes avec l'aide de son binôme Anna, une jeune femme qui n'a pas peur du noir.

J'ai découvert avec plaisir la série, un peu par hasard, il y a quelques temps avec Ce fantôme en toi, le quatrième et avant-dernier tome de la série où, pour une fois, c'était bien Anna, la faire-valoir, qui se retrouvait en vedette.

Voici donc l'album qui ouvre la saga.

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Comme pour les suivants, il s'agit d'un one shot qui peut se lire indépendamment des autres. On y trouve déjà toutes les qualités et les petits défauts de la série.

Ed Brubaker, le scénariste, est un cador du genre "polar réaliste", et cela se sent se voit dès les premières planches du volume.

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Ambiance noire, dark, glauque, ultra-violente : pas de doute, l'histoire n'est pas faite pour les âmes sensibles.

Sur le fond, une intrigue serrée, maligne, qui fait appelle à l'intelligence du lecteur, sur fond d'ambiance "côte ouest".  Cela va vite, et c'est un Tourne Page !

Du polar hard boiled, où les personnages se fraient un passage dans l'existence tant bien que mal.

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Ethan Reckless est un héros comme les amateurs du genre adorent : costaud, malin, abimé par la vie, l'homme se fraye sans hésitation un chemin au milieu des cadavres.

Plus qu'un détective privé, c'est un enquêteur à tout faire. Vraiment tout.

Côté illustrations, on aime ou on n'aime pas.

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Les dessins ultraréalistes et ultracracra de Sean Phillips ne sont pas vraiment ma tasse de thé, mais ils collent parfaitement à l'ambiance créée par Ed Brubaker.

Par contre, j'ai eu vraiment beaucoup de mal avec la mise en couleurs de Jacob Philips, qui (littéralement) donne envie de vomir.

Vous cherchez l'équivalent d'un très bon épisode de série TV, une heure de lecture addictive ? Alors cet album est pour vous !