Le chien des Baskerville

Arthur Conan Doyle

Robert Laffont/Le livre de poche

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Le pitch

Sir Charles Baskerville, revenu vivre une paisible retraite dans le manoir de ses ancêtres, au coeur des landes du Devonshire, est retrouvé mort à la lisière des marécages, le visage figé dans une absolue terreur. Autour du cadavre, on relève les empreintes d'un chien gigantesque.

Ami et médecin de la victime, James Mortimer sait que son patient était troublé par une vieille malédiction : un chien viendrait de l'enfer pour réclamer les âmes des descendants des Baskerville. Il décide de faire appel à Sherlock Holmes pour protéger Henry, l'héritier de la victime.

En acceptant, le fameux détective ignore qu'il met en péril sa propre vie

Mon avis

Un des quatre romans mettant en scène Sherlock Holmes (le reste de l'oeuvre est constitué de nombreuses nouvelles) et, à mon avis, malgré sa réputation et ses nombreuses adaptations à l'écran, peut-être le moins réussi.

Mais moins réussi, pour un Sherlock Holmes, cela veut simplement dire qu'il n'est pas parfait !

L'intrigue est... intrigante (si, si, je vous jure !) et c'est la seule fois où Conan Doyle met une grosse dose d'ambiance fantastique dans un SH (alors que l'auteur était un passionné d'ésotérisme, notamment).

C'est d'ailleurs une des deux choses qui me gêne un peu à la lecture du roman, car, quand on connaît Conan Doyle et Homes par cœur, comme moi, on a du mal à croire à cet aspect de l'histoire, ce qui réduit d'autant le plaisir de la lecture.

L'autre aspect un peu décevant concerne le relatif et rare effacement d'Holmes au profit de Watson.

À lire, cependant, bien entendu, même si vous connaissez la fin de l'histoire !

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