Probablement née en 1943 à Naples, ville présente dans ses romans, Elena Ferrante (un pseudonyme) vivrait selon certains en Grèce. Selon d'autres, elle serait retournée s'installer à Turin.
L'auteur dont quasiment rien n'est connu avec certitude, refuse d'être un personnage public et ne s'est pas présentée à la remise des prix, à savoir le Prix Oplonti et le Prix Procida Elsa Morante, que son premier roman L'Amour harcelant (L’amore molesto, 1992) avait obtenu. Elle n'accorde aucune interview, à l'exception de celle parue dans le journal "L'Unitá" en 2002.
Son deuxième roman Les jours de mon abandon (I giorni dell' abbandono) est sorti en 2002. Ferrante a également publié La Frantumaglia (2003), un recueil de lettres à son éditeur, de textes et de réponses à ses lecteurs où l'auteure parle d'elle-même, de son travail et de son observation du monde.
Elle tente de faire comprendre ses raisons de demeurer dans l'ombre, parle d'un désir d'auto-préservation de sa vie privée, d'un souci quelque peu névrotique d'inaccessibilité, de son souci de maintenir entre elle et son lectorat une certaine distance et de ne pas se prêter aux jeux des apparences où risquent de l'entraîner les contacts avec la presse. Elle est fermement convaincue que ses livres n'ont pas besoin d'une 4ème de couverture reproduisant sa photographie et entend qu'ils soient perçus comme des organismes auto-suffisants auxquels la présence de l'auteure ne pourrait rien ajouter de décisif.
En 2011 a été publié le premier volume du cycle L'amie prodigieuse (L'Amica geniale) suivi en 2012 du second volume Le nouveau nom (Storia del nove cognome). En 2013 paraît Storia di chi fugge e di chi resta, suivi en 2014 du quatrième et dernier volume, Storia della bambina perduta. La tétralogie a notamment connu un énorme succès en France, au Royaume Uni et aux États-Unis.
Fin septembre 2016, dans différents médias européens, le journaliste Claudio Gatti évoque le nom d'Anita Raja, éditrice et traductrice de Christa Wolf en particulier, épouse de Domenico Starnone (1943), écrivain et journaliste. Ni Anita Raja, ni les éditions E/O, qui publie Ferrante, n'ont cependant confirmé cette hypothèse.