Bouncer

T6 - La veuve noire

Alexandre Jodorowsky & François Boucq

Les humanoïdes associés

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Le pitch

Dans ce nouveau diptyque des aventures du manchot le plus habile de l'Ouest, le Bouncer affronte la Veuve noire, un personnage redoutable déterminé à s'approprier une rivière souterraine qui s'avère être la principale richesse de la région.

Il lui faut aussi lutter contre l'extermination des Apaches et subir les tentatives de séduction de l'institutrice.

Mon avis

6ème tome de la série créée par Boucq (pour le dessin) et Jodorowsky (pour le scénario), et première partie du troisième cycle.

Après les cinq premiers tomes, où se sont noués et dénoués tous les fils qui, une fois rassemblés, forment les fondements sur lesquels repose l'existence du Bouncer et des personnages destinés à l'accompagner plus loin, on entre très clairement dans une atmosphère plus classique.

L'atmosphère d'une série avec un héros, central, à qui il va arriver une série d'histoires, bouclées en deux tomes, entouré par une poignée de héros secondaires, récurrents.

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Lorsque ce sixième tome sort, la série fonctionne, elle a beaucoup de succès, et il est visible que pour ce troisième cycle Jodorowsky désormais"assure"; la part de folie et de démesure pures que contenait le scénario des premiers tomes n'a pas disparue, c'est toujours ce qui fait le charme de la série, mais les thèmes reviennent à un niveau humain, nous ne sommes plus dans un pur drame antique.

Attention : ce n'est pas une critique, juste un constat ! Je peux vous certifier que vous allez vous laisser embarquer avec délice et effroi dans une nouvelle aventure bourrée de sang (beaucoup de sang!), de cadavres (un vrai cimetière !), de passions (ça pulse grave sous la robe et le pantalon des héros, si vous me permettez cette expression triviale...), mais aussi d'humour (c'est là où réside la nouveauté : le scénariste se permet de plus en plus de parenthèses humoristiques et de second degré).

Bref : c'est toujours aussi prenant... et tellement beau ! Boucq dessine l'ouest sauvage, sous vos yeux émerveillés (contemplez, simplement, la première planche de l'album !),

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et ses scènes d'action sont toujours aussi chorégraphiées, dynamiques (suite du commentaire dans le volume suivant).

Pour les amateurs de grand western : indispensable !

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