Le pitch

Les lecteurs impatients peuvent se réjouir, voici enfin la conclusion du deuxième cycle des aventures du Bouncer. Et celui-ci ne nous conduit pas au bout de nos surprises...

Et en effet, le tome 5 démarre sur les chapeaux de roue avec un massacre perpétré par trois frères mexicains qui sont des as du coutelas - tandis que la femme bourreau bien mystérieuse derrière son chapeau et son cigare emmènera Bouncer dans de lointains paysages peu recommandables...

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Projet de couverture

Mon avis

5ème tome de la série créée par Boucq (pour le dessin) et Jodorowsky (pour le scénario), et deuxième et dernière partie du deuxième cycle.

Le bouncer, seul contre tous ? Non, il n'est plus seul depuis l'épilogue de l'épisode précédent, au cours duquel le lecteur attentif a vu débarquer un nouveau bourreau dans la ville... bourreau qui n'est qu'une bourrote (vous n'aimez pas le néologisme ? Je le trouve plutôt sympa !) à la beauté vénéneuse.

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C'est ici que le drame qui s'est noué au cours des deux volumes s'achève, tout est expliqué (heureusement).

L'histoire tient toujours parfaitement la route... à l'exception d'un petit détail qui gâche un peu le plaisir du lecteur (toujours aussi attentif) : la relation entre le Bouncer et la bourrote, que Jororowsky a voulu érotiser.

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L'érotisation, pourquoi pas, mais alors, pourquoi introduire un rapport dominant/dominé (je n'en dit pas plus) qui est tout sauf crédible et dont l'illustration frôle, pendant trois planches, franchement le ridicule ?

Sans compter le fait que notre héroïne a des traits trop masculins (voir ce que je dis sur le sujet dans mon avis sur le tome 4) pour rendre son visage totalement séduisante.

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A la fin de l'épisode, on tombe soudain sur une conclusion singulièrement optimiste qui, je l'avoue, met un peu de fraîcheur bienvenue dans cette histoire par ailleurs si dure qu'elle reste, je le répète, réservée aux adultes.

Et on se jette avec impatience sur l'épisode suivant !