Brassaï

100 photos pour la liberté de la presse

Illustrated édition

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Le pitch

Brassaï, c'est le nom que s'est choisi à Paris le Hongrois Gyula Halász pour signer ses premiers tirages, en hommage à son village natal de Brassó, dans les Carpates.

Celui que rien ne destinait à la photographie y arrive sur le tard, d'abord pour illustrer ses articles – il écrit pour des journaux hongrois et allemands –, puis pour immortaliser les nuits parisiennes qui le fascinent. Dans les ruelles sombres, les cafés, les bals, les maisons closes, Brassaï, " l'oeil vivant " de la photographie comme l'a si bien qualifié son ami l'écrivain Henry Miller, traque la beauté partout. À l'aise dans les soirées mondaines comme dans les bals populaires, fréquentant les artistes de Montparnasse et les canailles du quartier Italie, il a fixé pour l'éternité le Paris fiévreux des années trente.

Des images rares, dont certaines sont ici rééditées pour la première fois depuis plusieurs décennies.

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Un fort des Halles

Mon avis

Brassaï est, pour moi, le plus grand photographe de Paris.

Le photographe, bien sûr, très connu, du peuple parisien. Le "petit peuple" du Paris disparu, celui des forts des Halles, des prostituées, des petits commerçants.

Cependant, dans ce registre, il n'est pas le seul grand artiste : Willy Roonis, Cartier-Bresson, Doisneau, par exemple, sont son égal.

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Brassaï

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Mais il est surtout, inégalable, insurpassé, le  grand photographe de Paris la nuit.

Travaillant toute sa carrière quasi exclusivement en noir et blanc (sauf en fin de carrière), il avait cette capacité quai magique de saisir les instants mystérieux, troubles (il adorait le brouillard), fantastiques, des nuits de la capitale.

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Brassaï

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Au cours de ces promenades nocturnes, il savait magnifiquement jouer sur les éclairages et sur les contrastes pour envelopper d'une charge intemporelle son sujet.

Les nuits de Brassaï, ce sont celles d'avant-guerre, d'après-guerre, mais ce sont aussi devenues celles dont continuent de rêver les touristes du monde entier quand ils pensent aujourd'hui à Paris !

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Brassaï

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Avec ce bel album que lui consacre Reporters sans frontière (comme l'association le fait chaque année sur un thème différent), voici l'occasion de redécouvrir, pour un prix absolument dérisoire ( 12 € pour 150 pages magnifiques !), la synthèse des travaux de l'artiste hongrois.

Impossible de ne pas béer d'admiration devant une bonne partie des clichés proposés, nombre d'entre eux étant devenus au fil des décennies, des icônes mondiales de la photographie.

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Brassaï

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Surréaliste autant que réaliste (Brassaï fréquentait tout autant Picasso et Dali que les bars interlopes de la rive droite), le photographe n'avait pas de frontières, tant sociales que géographiques.

La preuve ? Il est l'auteur en 1957 du plus beau cliché jamais fait sur New York, la gare centrale éclairée par le pinceau lumineux de ses verrières !

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Brassaï

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Voilà l'occasion où jamais de mettre pour pas cher du beau dans votre bibliothèque !

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