Dreamcatcher

Stephen King

Albin Michel / Le livre de poche

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Le pitch

Quatre amis se retrouvent annuellement pour une partie de chasse dans une forêt du Maine. Elle fut jadis leur terrain d'aventures, en compagnie de Duddits, l'enfant mongolien qu'ils avaient adopté comme un petit frère. Et le théâtre, aussi, d'événements qu'ils se sont efforcés d'oublier.

Mais les mystères ressurgissent, sous la forme de présences étranges et menaçantes que l'armée a entrepris de surveiller de près. Au point de vouloir éliminer tous ceux qui ont pu être au contact de la chose...

Avec ce nouveau chef-d'œuvre, déjà porté à l'écran, Stephen King, qui est en train de conquérir une deuxième génération de lecteurs, démontre qu'il est toujours le maître absolu de l'épouvante

Mon avis

Je vais être bref : Dreamcatcher, au delà de son très joli titre, est le plus mauvais roman de Stephen King et ma critique n'a qu'un but : épargner, pour tout ceux qui ne l'ont pas encore lu, un achat inutile. King a écrit tant de superbes romans durant sa longue carrière, pourquoi s'attarder sur ce loupé ?!!

Soyons honnête : il existe sans doute une raison objective pour expliquer cet accident industriel. Le 19 juin 1999, l'auteur est victime d'un très grave accident. Heurté par une voiture alors qu'il marchait sur le bord d'une route, il lui faut plusieurs semaines et cinq opérations pour être en état de sortir de l'hôpital. Après ce drame, il ne sera (selon moi) jamais plus l'auteur qu'il était auparavant.  Dreamcatcher est le premier roman qu'il a écrit après cet accident...

Le début du roman démarre plutôt bien mais, au fil des innombrables chapitres de cet énorme livre (900 pages en édition poche !), l'intrigue part complètement en vrille. Je vous passerai l'idée stupide de ces aliens qui, parasites de l'être humain, s'installent dans les boyaux de leurs hôtes pour finir par sortir (coucou ! c'est moi l'étron-ger !).

Sachez simplement que si vous êtes, comme moi, totalement allergique à tout ce qui, de près ou de loin, est scatologique, vous allez comprendre votre douleur !

La seconde partie du récit est un pur désastre narratif, King s'emmêlant complètement les pinceaux en mélangeant à qui mieux-mieux aliens et forces militaires (je pense qu'il a alors mal digéré la vague de films de SF de la fin des années 90, genre Indépendance day et Armageddon).

Un naufrage, vous dis-je. Et un conseil : ceux qui essaieront de vous convaincre du contraire, ne les écoutez pas !

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