Le pitch

Quelque chose ne tourne pas rond chez Martha. Lorsqu’elle avait 17 ans, une petite bombe a explosé dans son cerveau et elle n’a plus jamais été la même. Malgré les thérapies sans fin et les traitements hasardeux, Martha ne sait toujours pas ce qui ne va pas.

Aujourd’hui, son mari l’a quittée et elle n’a plus nulle part où aller, si ce n’est dans la maison de son enfance, un lieu bohème (délabré) dans un quartier romantique (délabré) de Londres où elle retrouve sa mère, une sculptrice au talent confidentiel – et très alcoolique – et son père, un poète célèbre – bien que jamais publié…

Peut-être qu’en repartant de zéro, Martha pourra écrire un meilleur dénouement à son histoire ratée – ou découvrir qu’elle n’est pas encore tout à fait terminée ?

Mon avis

Il est facile de descendre un livre que l'on n'a pas aimé en y consacrant des pages et des pages.

Mais je déteste me défouler de cette manière, c'est en général bien trop facile. Donc, je vais être bref :

Attention, Evidemment Martha est un livre qui risque dans un premier temps de vous décontenancer, puis finalement de vous décevoir !

Attention : la couverture fait penser à un feel good book, alors que Meg Mason ne se donne jamais la peine de donner un peu de ressenti feel good à ses lecteurs. Au contraire, Evidemment Martha est un exemple typique de feel bad book, du début jusqu'à la fin (pour ceux qui y iront jusqu'au bout).

Attention : les extraits de critiques figurant sur la couverture mentionne les mots "drôle" (2 fois), "bouleversant", "émotion", "fantaisie". Alors qu'en fait, ce livre est proprement, totalement déprimant, son "humour" tellement acide et répétitif qu'il fera grincer les dents des lecteurs les plus optimistes, sans parler de l'absence totale d'empathie que l'on pourrait ressentir, tous les personnages étant aussi antipathiques que possible, à commencer par la narratrice (tout est écrit à la première personne et les dialogues sont rédigés en mode indirect) dont l'auteure prendra bien soin de ne jamais révéler la maladie !

Bon, ça y est, je viens d'écrire une phrase interminable et peu compréhensible, et j'en ai déjà trop dit... Fuyez !